1. 60% des agressions ont lieu durant les 20 premières semaines suivant la sortie de l'hôpital. Cette constatation met en lumière la nécessité d'un encadrement adéquat dans les premiers mois de la libération.
2. Les victimes de ces patients sont généralement connues de ces derniers. Les membres de la famille (sœur, père, mère et frère) constituent les principales victimes (51%). Les conjoints, amis et connaissances (35%) et les inconnus des patients constituent 14% des victimes.
3. 66% des agressions se produisent dans les résidences privées.
4. Les épisodes de violence surviennent le plus souvent au cours des activités de la vie quotidienne ou au gré d'une rencontre sans aucune préméditation. Les gestes de violence prémédité représentaient 13% des cas.
5. Les victimes ont témoigné beaucoup de tolérance à l'égard de certaines formes de violence. Parfois, ils ont omis de dénoncer le comportement violent du patient même si ce dernier avait utilisé une arme.
6. Lorsqu'ils sont dans un environnement très défavorisé, les patients commettent davantage des actes de violence.
7. Si dans la société les femmes sont incontestablement moins violentes que les hommes, elles tendent à devenir aussi violentes que les hommes atteints de troubles mentaux graves. Ces derniers sont cependant davantage responsables de blessures sérieuses . Les comportements de violence des femmes sont moins visibles.