La valeur énergétique potentielle des aliments est évaluée en mesurant la chaleur qui se dégage de la combustion complète d'un aliment dans un calorimètre en mesurant l'élévation de la température de l'eau entourant le compartiment alimentaire
Chaleur de combustion des nutriments
Lipides : 9.40 kcal/g
Alcool : 7.10kcal/g
Protéines : 5.65 kcal/g
Glucides : 4.10 kcal3g
Valeur énergétique nette ou physiologique des aliments (système Atwater)
Les protéines ont une valeur énergétique nette inférieur (de 30%) à la chaleur de combustion (azote n'est pas oxydée et il est rejeté dans l'urine sous forme d'urée)
Digestibilité protéine
Protéine animale (90-98%) moyenne de 94%
Protéine végétale (60-95%) moyenne de 77%
Utilisation protéique nette
40% pour protéine végétale
70% pour protéine animale
87% pour albumine de l'œuf
95% pour lait de femme
Calcul de la valeur énergétique d'un aliment
Mesurer les quantité (g) de glucides, protéines et lipide puis les multiplier par leur valeur énergétique physiologique (4.0 - 4.0 - 9.0) kcal/g, puis additionner le tout
La valeur énergétique des aliments n'est pas influencée par sa teneur en eau
Teneur en gras
Influence le contenu énergétique. Ex : le lait entier (3.25%mg) = 640 kcal, lait écrémé (0%mg) = 360 kcal
Dépense énergétique totale (DÉT)
La quantité d'E alimentaire dont le corps a besoin pour maintenir son poids (MB + TA + AP)
Métabolisme de base (MB)
Minimum d'E nécessaire pour le fonctionnement de notre corps dans des conditions de repos mais pas de veille
Thermogénèse Alimentaire (TA) ou Activité dynamique spécifique (ADS)
E nécessaire pour transformer les aliments ingérés en E, elle se traduit par une augmentation de la dépense du métabolisme Mb + AP de 10% dans les heures qui suivent le repas
Activité physique (AP)
E nécessaire pour effectuer un mouvement. Chaque AP requiert une certaine dépense énergétique qui est très variable
Métabolisme de repos (MR) ou Dépense énergétique de repos (DÉR)
MB + TA
Répartition des dépenses journalière
Métabolisme de base = 60-70%
Thermogénèse = 10%
Activité physique = 20-30%
Énergie requise pour le métabolisme de base
Travail cardiaque
Mécanique respiratoire
Maintient température corporelle
Activité rénale
Activité nerveuse et hormonale
Sécrétions
Entretient tissus
Maintien du tonus musculaire
Mesure physique du métabolisme de base
1. Calorimétrie directe
2. Calorimétrie indirecte
L'organisme d'une personne à jeun au repos produit environ 1,00L d'oxygène consommé = en moyenne 4.82 Kcal d'E produite, et 15L/ heure d'oxygène est le total estimé dans ces conditions
Le taux du MB est estimé à 72.3kcal/h ou 1735 kcal/jour environ
Contribution de divers organes et tissus à la DÉB
Foie : poids relatif (2.3%) contribution (27%)
Cerveau : poids relatif (2.0%) contribution (19%)
Cœur : poids relatif (< 1.0%) contribution (7%)
Reins : poids relatif (< 1.0%) contribution (10%)
Facteurs généraux qui affectent le métabolisme basal
L'âge
Génétique
Sexe
Composition corporelle
Le taux du métabolisme de repos atteint son apogée entre la 1iere et 2ime année de vie, par la suite il décline progressivement
Facteurs qui augmentent le MB
Activité physique soutenue à intense
Température ambiante
Fièvre
Facteurs qui diminuent le MB
Jeûne, famine, malnutrition
Diète alimentaire à répétition
Sommeil
Thermogénèse d'origine alimentaire
Augmentation de la dépense énergétique de base de 2-5% pour les lipides, 5-10% pour les glucides et 15-20% pour les protéines
Activité physique
La 2ieme dépense énergétique de l'organisme (15-50% de la DÉT), apporte les plus grandes modifications au métabolisme énergétique
Calcul des besoins énergétiques totaux pour un individu
Techniques anthropométriques pour évaluer le poids corporel, répartition corporelle et santé
Poids et taille (hauteur)
IMC
Tour de taille
Plis cutanés
Impédance bioélectrique
Graisse corporelle (tissus adipeux)
Lipides sont stockés sous formes de triglycérides dans les cellules adipeuses ou adipocytes
Le nombre d'adipocytes augment jusqu'à l'âge de 15 ans puis se stabilise, et la taille + nombre adipocytes augmentent avec la quantité de lipides
Les risques de maladies cardiovasculaires, d'hypertension artérielle et de diabète augmentent lorsque la graisse s'accumule au niveau du tronc et de l'abdomen
Obésité
Définie par une masse adipeuse viscérale qui dépasse le 25% le poids corporel normal chez l'homme et de 30% chez la femme
Maladies liées à l'obésité
Hypertension artérielle
Maladies du cœur
Maladie vasculaire cérébraux
Diabète type 2
Arthrose dégénérative
Problème respiratoire
Adipocyte graisse brune
Contient plusieurs gouttelettes de lipides (génération de chaleur par combustion des lipides)
Nombre d'adipocytes
Augmente jusqu'à l'âge de 15 ans puis se stabilise