L'étude de l'ensemble des fonctions mécaniques, physiques et chimiques permettant, à l'être vivant, de maintenir son milieu intérieur constant, favorable aux réactionsbiochimiques indispensables à sa survie, à son homéostasie
Milieu intérieur
L'ensemble des liquides à l'intérieur de l'organisme
Homéostasie
La capacité à conserver son équilibre (hydrique par exemple) en dépit des contraintesextérieures
Niveaux de résolution de la physiologie
1. Cellule-tissu-organe
2. Système-fonction
3. Contrôle-intégration des systèmes
4. Acclimatation-adaptation
Lors d'effort maximal, la fréquence cardiaque du cheval peut être multipliée de 6 à 8x (de 30 à 240 battements/minute). L'homme n'augmente sa fréquence cardiaque que de 3 à 4x ( de 60 à 200 battements/min)
Physiologie comparée
Comprendre comment chaque espèce a pu s'adapter à ses particularités (taille), son milieu de vie (eau, terre, air), aux autres espèces de son environnement (prédateurs, prédation, parasites)
ATP
Source énergétique directement utilisable pat toute cellule vivante, tout organisme vivant
ATP
Constituée d'une base (adénine), d'un sucre (ribose) et de 3 phosphates
Métabolisme énergétique
Ensemble des réactions biochimiques destinées à synthétiser de l'ATP
Eau métabolique
Eau produite par le métabolisme énergétique
Voie aérobie
1. Oxydation des glucides, graisses, protéines
2. 1 glucose + O2 → 38 ATP + CO2 + chaleur + eau
3. 1 acide gras + O2 → 146 ATP + CO2 + chaleur + eau
La voie aérobie représente normalement plus de 95 % du métabolisme énergétique
Métabolisme aérobie
Utilisé pour des efforts long mais pas à puissance maximale (endurance). Il libère de l'énergie de façon relativement lente mais régulière. C'est un réservoir quasi inépuisable qui mobilise différents substrats (glucides et lipides principalement)
Utilisé lors d'efforts brefs et intense car il utilise les réserves de phosphocréatine qui s'épuisent en moins de 10 secondes. Pas super car il fait stocker de l'acide lactique
Puissance métabolique
Métabolisme énergétique par unité de temps = production d'énergie par unité de temps (kcal/heure)
Intensité métabolique
Métabolisme énergétique par unité de temps et de poids (masse) = production d'énergie divisée par le temps et par le poids. Donc supérieure chez un petit animal par rapport à un grand (kcal/heure.kg)
Métabolisme de base
Métabolisme énergétique minimal nécessaire à l'organisme au repos pour maintenir son homéostasie dans des conditions environnementales favorables = Quantité d'énerige minimale, au repos pour maintenir son homéostasie
Calorie
Quantité de chaleur (d'énergie) nécessaire pour augmenter de 1°C la température de 1 gramme d'eau
Calorie (kilocalorie)
Énergie nécessaire pour augmenter de 1°C la température de 1 kg d'eau, c'est l'unité énergétique la plus utilisée en Physiologie
Joule
Unité du système international (SI), 1J = 0.239 cal
Mesure du métabolisme énergétique
1. Cages à métabolisme (petit animaux) (recueil urines et matières fécales)
2. Calorimétrie directe
3. Calorimétrie indirecte
Quotient respiratoire (QR)
Rapport entre la quantité de gaz carbonique produit par l'oxydation totale d'un substrat (VCO2) sur la quantité d'oxygène nécessaire à cette oxydation complète (VO2)
Valeurs du QR
Glucides oxydés : QR = 1
Lipides oxydés : QR = 0.7
Protéines oxydées : QR = 0.8
Métabolisme anaérobie : QR >1
Métabolisme de base
60% du métabolisme total
Métabolisme total
Métabolisme de base + surplus énergétiques
Facteurs influençant le métabolisme de base
Âge, sexe, castration, milieu de vie
Conditions pour mesurer le métabolisme de base : après une nuit de sommeil, pas d'énervement, pas d'exercice, température confortable
Le métabolisme de base est élevé à la naissance, diminue pendant la croissance et continue à diminuer avec l'âge
L'homme a un métabolisme de base plus élevé que la femme
Les animaux castrés ont un métabolisme de base plus bas que les animaux non castrés (entiers)
Dépenses énergétiques dues au métabolisme de base
Homme adulte: 60 Cal/heure (12,5 L d'O2/heure pour un homme de 70 kg)
Femme adulte: 53 Cal/heure
Surplus métaboliques
Se nourrir
Maintenir sa température corporelle
Activité non physique de tous les jours
Exercice physique
Croissance
Manque d'apports en O2
Milieux appauvris en O2 (boue, lac gelé, eaux profondes)
Altitude
Plongée chez animaux à respiration aérienne
Lié à une pathologie des systèmes de la chaine de l'O2
Excès des besoins en O2
Début de l'exercice
Exercice supramaximal (dépasse la consommation maximale en O2)
Adaptations au manque d'O2
Optimaliser la chaîne de l'oxygène
Augmenter les réserves tissulaires en O2
Diminuer le métabolisme énergétique tissulaire
Redistribuer le sang
Optimaliser la glycolyse anaérobie
Adaptation
Modification génétique transmise de génération en génération même si l'individu ne se trouve plus dans le même milieu
Acclimatation
Modification associée au milieu dans laquelle elle vit et qu'elle va perdre si elle change de milieu
Acclimatation/Adaptation au manque d'O2 (altitude)
1. Système respiratoire
2. Système sanguin
3. Système cardiovasculaire
4. Système musculaire
La déviation vers la gauche de la courbe de dissociation de l'hémoglobine et la production d'érythropoïétine (EPO) par le rein provoquent une polyglobulie et une polycythémie lors de l'acclimatation à l'altitude