traitement artériosclérose

Cards (80)

  • Gain arrêt tabac : gain d'1,2 an sans maladie CV par baisse de 40 mg/dL de cholestérol ; mais gain x3 si arrêt du tabagisme
  • But du traitement de l'athérosclérose
    • Prévention des manifestations cliniques d'athérosclérose
  • Moyens de traitement de l'athérosclérose
    • Hygiéno-diététique
    • Médicamenteux (cholestérol, HTA)
  • Prévention primaire
    • En l'absence d'évènement CV préalable
  • Prévention secondaire
    • En cas d'antécédent et/ou présence d'un évènement CV
    • Coronaire : infarctus, angor objectivé, syndrome coronarien aigu, pontage coronariens, angioplastie coronaire
    • Cérébrale : accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire documenté ; sténose carotidienne significative
    • Périphérique : sténose artère abdominale, claudication intermittente documentée
  • Les 5 A pour aider à l'arrêt du tabac
    • Ask : interroger le patient sur son statut tabagique
    • Assess : évaluer la motivation à arrêter de fumer et la dépendance à la nicotine
    • Advise : recommander l'arret du tabac
    • Assist : intervention d'aide à l'arrêt adaptée à la motivation du patient concernant l'arret du tabac
    • Arrange : assurer un suivi des tentatives d'arrêt (tabacologie)
  • Niveaux d'exercice physique
    • Faible : moins de 3 MET
    • Modéré : 4-6 MET
    • Vigoureux : plus de 6 MET
  • Recommandé pour un adulte : 250-300 min d'activité modérée ou 75-150 min d'activité intensive. Éviter la sédentarité
  • Éléments d'une alimentation saine et équilibrée
    • Régime méditéranéen, aliments de préférence d'origine végétale, éviter graisses saturées ou insaturées trans, aliments riches en fibres, moins de 5g de sel, manger le moins trasnformé possible
  • AG saturés
    Mauvais, souvent dans produits d'origine animale
  • AG insaturés trans
    Mauvais, suite à la transfo des graisses
  • AG insaturés cis
    Bons, présents dans aliments naturels
  • Insaturés
    Se solidifient à T plus basse
  • Cholestérol alimentaire
    Faible conso dans alimentation, la réduire ne change pas grand-chose (sauf si conso excessive à la base). Cholestérol alimentaire < 300 mg/jour
  • Mesures bénéfiques (étude Interheart)

    • Conso fruits/légumes, exercice et alcool
  • Mesures néfastes (étude Interheart)
    • Tabac, diabète, HTA, psycho
  • Hypolipémiants
    • Statines
    • Ezetimibe
    • Inhibiteurs du PCSK9
    • Acide bempedoïque
    • Inclisiran
    • Fibrates
    • Résines
    • Compléments alimentaires
  • Hypercholestérolémie familiale homozygote
    Taux LDL très élevé dès jeune âge donc risque d'évènement CV à 12 ans et demi. Heureusement, prise en charge rapide ; mais sans traitement, maladie coronaire et décès avant 20 ans
  • Hypercholestérolémie familiale hétérozygote
    Taux LDL élevé dès jeune âge donc traces d'athérosclérose précoces. Sans traitement, maladie coronaire et décès avant 55/60 ans
  • Prise en charge de l'hypercholestérolémie familiale
    • Régime dès 4 ans (pas avant car développement cerveau)
    • À 8 ans, baisser cholestérol à 135mg/dl avec statines à faibles doses
    • À 18 ans, baisser LDL à 70mg/dl
    • Adulte, dépend du risque : Haut risque en l'absence d'autre facteur – LDL<70mg/dl ; Très haut risque en cas de maladie cardiovasculaire ou associé à ≥ 1 autre facteur de risque majeur - LDL<55mg/dl
  • Stratégie de prise en charge en population générale
    • Plus le risque est élevé, plus il est recommandé de traiter. Traitement à partir de haut risque
  • Algorithme de traitement pharmacologique
    • Statine à haute intensité ou la dose tolérée afin d'atteindre la cible (Classe IA)
    • Ajout d'ézétimibe si cible non atteinte (Classe IB)
    • Si prévention secondaire et cible non atteinte, ajout inhibiteur PCSK9 (Classe IA)
    • FH à très haut risque, ajout inhibiteur PCSK9
  • Cibles du traitement
    Le but est d'atteindre des taux biologiques précis de LDL-cholestérol en fonction de la catégorie de risque (recommandations voir tableau slide). Idem pour non-HDL, ApoB, TG et HbA1c (diabète). Résumé par BAS
  • Donner statine de haute intensité en 1er traitement pour patient à haut et très haut risque car il faut atteindre une baisse d'au moins 50% de LDL cholestérol
  • Fibrates
    Interagissent avec PPAR alpha, facteur de transcription nucléaire régulant la transcription régulant la transcription de gères de certaines apolipoprotéines et de la lipoprotéine lipase. Augmentation HDL (10-30%), diminution marquée des triglycérides (20-60%), diminution de cholestérol et LDL-cholestérol (10-20%). Moins efficace que statines. Baisse légère des évènements coronariens mais pas d'impact significatif sur mortalité CV, on meurt tout autant. Intérêt pour patients diabétiques développant une rétinopathie diabétique : tendance à réduire cette rétinopathie. Effets secondaires : myalgies, toxicité musculaire (surtout si associés aux statines). Dose à réduire en cas d'insuffisance rénale
  • Statines
    Ce sont des inhibiteurs de l'HMGCoA réductase —> blocage cholestérol hépatique —> chute concentration intra-cellulaire en choelstérol —> augmentation LDL-R à la surface des hépatocytes —> augmentation captation LDL circulants par hépatocytes —> réduction formation athérosclérose. Variabilité interindividuelle considérable dans la réponse aux statines : peu efficace sur LDL contenues dans LP(a)
  • Catégories de statines
    • Haute intensité : baisse de LDL de min 50%
    • Intensité modérée : baisse de LDL entre 30 et 50%
    • Faible intensité : baisse de LDL de moins de 30%
  • Exemples de statines
    • Hight-intensity Statin : Atorvastatin, Rosuvastatin
    • Moderate-intensity Statin : Atorvastatin, Rosuvastatin, Simvastatin, Pravastatin
    • Low-intensity Statin : Simvastatin, Pravastatin
  • Effets secondaires des statines
    Surtout symptômes musculaires et articulaires principalement au niveau des gros muscles (10-15% en grande partie lié à effet nocebo) ; lié à la molécule, à sa puissance et dose donnée, moins fréquent avec les statines hydrophiles (pravastatine et rosuvastatine). Rarement : myopathie, rhabdomyolyse (moins fréquent avec statines hydrophiles). Autres : élévation des enzymes hépatiques, développement plus rapide de diabète de type 2 (contrebalancé par bénéfice de la statine), interaction via cyt450 (ex : jus de pamplemousse)
  • En accumulant statines, augmentation du pourcentage de réduction de LDL
  • En doublant les doses, c'est un peu plus efficace mais pas tellement
  • Étude 4S : Mortalité CV, coronarienne diminuée par simvastatin. Pas plus de cancer sous traitement
  • Totalité des études : bénéfice des statines vs placebo et bénéfice haute dose vs faible dose
  • Statines hydrophiles
    Causent moins de symptômes musculaires car ne pénètrent pas dans les cellules musculaires
  • Statines lipophiles
    Solubles dans les graisses, pénètrent dans cellules musculaires et pourraient causer plus de symptômes musculaires
  • C'est baisser le LDL cholestérol qui est bénéfique, et non pas la molécule de statine en elle-même
  • Ezetimibe
    Bloque le transfert des chylomicrons vers le foie. Induit une baisse du cholestérol assez marquée en association avec une statine : réduction supplémentaire de 17 % du LDL-cholestérol —> on arrive à une diminution de pratiquement 50%, il y a donc un bénéfice prouvé sur la morbidité (complications). Par contre, pas d'impact sur mortalité. Peut être donné seul pour des personnes intolérantes aux statines, 18% de réduction si donné seul
  • Inhibiteur du PCSK9
    Anticorps monoclonal permettant d'éviter la destruction des récepteurs LDL
  • Ezetimibe
    Bloque le transfert des chylomicrons vers le foie
  • Ezetimibe en association avec une statine
    Induit une baisse supplémentaire de 17 % du LDL-cholestérol, on arrive à une diminution de pratiquement 50%