Caractérisé par un excès de masse adipeuse répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme et entraînant de conséquences néfastes pour la santé
Facteurs mondiaux du surpoids et de l'obésité
Une plus grande consommation d'aliments très caloriques riches en graisses
Une augmentation du manque d'activité physique en raison de la nature de plus en plus sédentaire de nombreuses formes de travail, de l'évolution des modes de transport et de l'urbanisation
Conséquences les plus fréquentes du surpoids et de l'obésité
Les maladies cardiovasculaires (cardiopathies et ACV)
Le diabète
Les troubles musculo-squelettiques (l'arthrose)
Certains cancers hormono-dépendants (endomètre, sein, prostate)
Obésité androïde
Accumulation de tissu adipeux dans la région abdominale, comprenant les dépôts sous-cutanés et les dépôts viscéraux
Obésité gynoïde
Accumulation préférentielle de tissu adipeux dans la région glutéo-fémorale (hanche-cuisses)
Indice de masse corporelle (IMC)
Correspond au poids divisé par le carré de la taille, exprimé en kg/m2
Catégories d'IMC et risques de comorbidités
Sous la normale (<18.5): Faibles (mais plus grands risques pour d'autres problèmes cliniques)
Étendue normale (18.5-24.9): Moyen → POIDS IDÉAL
Surpoids (25.0-29.9): Certains risques
Obèse (>30.0): Classe I (30.0-34.9): Modérés
Classe II (35.0-39.9): Élevés
Obèse morbide Classe III (>40.0): Très élevés
Obésité androïde diagnostiquée
Si TT > 99 cm chez l'homme et > 89 cm chez la femme, ou Si RTH > 1 chez l'homme et > 0,85 chez la femme
Risque de comorbidités en fonction du TT
Évolution de l'obésité gynoïde à androïde à la ménopause
Équilibre énergétique
Il y a équilibre quand les apports en énergie équivalent les dépenses énergétiques. On maigrit si les dépenses sont plus grandes que les apports. On engraisse si les dépenses sont plus faibles que les apports
Évolution du poids en cas de surabondance
Apport de calories tellement élevé que l'organisme ne peut plus assurer la régulation du poids, le poids n'est pas stable et augmente sans cesse. Si la situation persiste, on peut en mourir. Le phénomène est réversible si l'apport calorique redescend en dessous du niveau d'énergie consommé
Évolution du poids en cas de disette («diète»)
1. 1ère phase: période d'amaigrissement avec adaptation à la privation calorique
2. 2ème phase: période de stabilisation du poids avec baisse du métabolisme de base et reconstitution des réserves énergétiques
3. 3ème phase: période de reprise de poids avec excédent en apports caloriques
Faim
Besoin physiologique de manger, de combler une sensation ressentie par l'organisme, comme un déficit énergétique
Appétit
Envie de manger un aliment précis, guide le choix des aliments et n'est pas forcément associé à une sensation de faim
Rassasiement
Apparition, en cours de repas, d'une inhibition progressive de la faim ou l'appétit par la consommation d'aliments
Satiété
Période qui commence à la fin d'un repas et qui perdure jusqu'à ce que des mécanismes physiologiques déclenchent la réapparition de la faim
Régulation de la faim et de la satiété
Rôle du niveau des dépensesénergétiques et des réserves en énergie dans la régulation de laprisealimentaire
Expériences chez les rats sur les centres de la faim et de la satiété
Régulation de la faim et la satiété
C'est une régulation intégrative, qui fait interagir des facteurs nutritionnels, cognitifs, comportementaux, émotionnels et environnementaux
Certains sont acquis et d'autres génétiques
Le niveau des dépensesénergétiques et des réserves en énergie ont un rôle important dans la régulation de la prise alimentaire
L'apport énergétique des heures précédentes, par exemple, peut avoir une grandeinfluence sur le volume du repas suivant
Hypothalamus
Centre de la faim et de la satiété
Aire hypothalamique latérale (AHL)
Lésions amènent un animal à maigrir et devenir anorexique
Noyauventromédian (NVM)
Lésions amènent une prise de poids et de l'obésité
Médiateurs à effet anorexigène
Alpha-MSH et CART
CRH et TRH
Cholécystokinine (CK)
PYY 3-36
GLP-1
Leptine
Dopamine, Adrénaline, Noradrénaline
Insuline
GABA
Sérotonine (5-HT)
GHRH
Médiateurs à effet orexigène
NPY et AgRP
Orexines A et B
Ghréline
MCH
Beta-endorphine
Signaux sensoriels (nerveux)
Empruntent les voies vagales, se déclenchent lors de l'arrivée des aliments dans l'estomac, détectent par exemple les variations de la glycémie
Signaux de type métabolique
Le cerveau capte des informations sur l'état des substrats énergétiques (oxydation du glucose ou des acides gras)
Signaux hormonaux
Insuline (pancréas), leptine (tissu adipeux) ou ghréline (estomac, int.) informent les neurones de différentes zones de l'hypothalamus du bilan énergétique du corps
Tous ces mécanismes semblent exercer un rétrocontrôle sur les centres de la faim et de la satiété situés dans le cerveau
L'hypothalamus = centre intégrateur des signaux centraux et périphériques
Structures hypothalamiques impliquées dans la régulation de la prise alimentaire
Noyau arqué (NA)
Aire hypothalamique latérale (AHL)
Noyau paraventriculaire (NPV)
Noyau ventromédian (NVM)
Noyau dorsomédian (NDM)
Noyau arqué (NA)
Contient des récepteurs à la leptine, l'insuline et la ghréline
Exprime des populations neuronales clés dans la régulation du comportement alimentaire: neurones à NPY/AgRP (orexigènes) et neurones à POMC (CART/aMSH, anorexigènes)
Neurones à NPY/AgRP
Libèrent deux agents orexigènes, le neuropeptide Y (NPY) et les peptides liés à l'agouti (AgRP)
Neurones à pro-opiomélanocortine (POMC)
Précurseur de 2 neuropeptides anorexigènes: Cocaine-and Amphetamine-Related Transcript (CART) et Alpha-Mélanocyte-Stimulating Hormone (αMSH)
Lorsqu'un système est activé l'autre est mis en repos
À la suite d'un jeûne prolongé, les neurones à NPY/AgRP sont hyperactifs mais les neurones à POMC (CART/αMSH) sont inhibés