Psy cog

Cards (117)

  • S'articule avec
    • neuropsychologie: étude des troubles du langage (aphasies, alexies…)
    • Psychologie du développement: apprentissage de la langue maternelle par les jeunes enfants
  • Cela permet se rendre compte de plusieurs chose sur les propriétés acoustiques du signal de parole
  • Signal de parole
    • C'est un signal continu : Tous les sons s'enchaînent les uns avec les sautres (sauf en cas de présence d'occlusives)
    Chevauchement du signal sonore
    1. 5 positions/sec
    production de 12 phones(sons)/sec
  • Phénomènes de coarticulation et d'assimilation
    Écart entre la réalité physique du signal et le son perçu
  • Des signaux acoustiques différents peuvent aboutir à la perception d'un son identique (« goût » / « guet »)
  • Un indice acoustique proche peut donner lieu à la perception de sons différents
  • On voit l'espace accordé au son d est différent selon que l'on disent "di" ou "du" pourtant à chaque fois on entend le son "d"
  • Autres sources de variation de signal
    • Interindividuel (timbre de voix, âge, sexe)
    Intra-individuel (débit de parole, intonation, humeur)
  • Il n'existe pas de correspondance 1 à 1 entre signal acoustique et son de parole perçu
  • Ce qui explique pourquoi des machines ne peuvent pas reconnaître la parole efficacement
  • Signal d'un phone ne peut pas être pris isolément pour l'identifier
    C'est ce qui le suit/le précède qui modifie ses caractéristiques acoustiques
  • Phonétique
    Étude des sons de la parole (phones) et des conditions de leur production
    Description objective des phones de parole : comment on fait pour faire tel son
  • Phonologie
    Étude des sons d'une langue tels qu'ils sont classés et perçus
    Domaine psychologique : sur la base des éléments phonétique, qu'est-ce que je vais en fair pour le percevoir
    La phonologie varie d'une langue à l'autre
  • Phone de parole
    Unité objective ≠ représentation mentale de cette unité
  • Ce que l'on entend est une reconstruction de ce qui a été émis
  • Traits
    3 types de traits perceptifs distincts pour les consonnes et 4 pour les voyelles
    Le trait est déjà une abstraction par rapport au signal
    Le changement d'un seul trait peut donner lieu à la perception d'un phone différent
  • Phonèmes
    La plus petite unité discrète ou distinctive que l'on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée
    Discrète : que l'on peut découper ≠ continu
    Distinctive : contraste suffisamment important dans la langue pour que s'i on le change on trouve autre chose
  • Paire minimale
    Enchaînement de mots qui en diffère que par un seul phonème
    Permet de justifier l'existence de différences entre 2 phonèmes
  • Contraste entre /p/ et /b/ justifié par l'existence de « paires minimales » : pas/bas ; pot /beau ; pou/boue ; pont/bon ; pain/bain
  • Allophones
    Un même phonème peut rassembler des formes acoustiques très différentes
  • En Français : Les différents types de R (3 sons différents sur le plan acoustique mais on sait que cela renvoie toujours au R)
  • On en trouve pas une paire minimale que je roule le R ou non car pas de différence de sens
  • Phonème
    Unité abstraite, définie par rapport à un système linguistique, alors qu'un son (phonétique) est une unité concrète, descriptible en soi
  • Formants
    Lignes horizontales noires sur le spectrogramme
  • Pour identifier les voyelles sur un spectrogramme en prenant la fréquence du premier et du deuxième formant
  • Assimilation de phonèmes
    Le trait d'un phonème est anticipé et effectuer au moment de l'articulation d'un autre phonème
  • En Français une paire minimale pourrait être : Appris : Abri → 2 mots de la langue Française, en changeant 1 seul phonème on change de signification
  • Les phonèmes sont spécifiques à une langue donnée
  • Il existe des variations régionales des phonèmes utilisés en Français
  • A la naissance: discrimination des contrastes phonétiques est universelle
  • L'enfant est sur le genoux de sa mère (qui a des écouteurs avec de la musique classique : ne peut pas être influencée par ce que l'enfant entend). L'enfant entend des sons qui vont de chaque côté de lui. On lui montre une peluche pour attirer son attention et en fond il y a des sons (Ba de chaque côté). A un moment, on met un son différent sur la gauche de l'enfant (Pa). S' il perçoit ce nouveau stimulus il devrait détourner son attention du côté du stimulus.
  • Permet de savoir s' il entend la différence.
  • Werker 1984 : utilise ce type de paradigme. Utilise des contrastes utilisés ou non dans la langue du nourrisson
  • Pourcentage d'enfants de milieu anglophones qui distinguent les contrastes hindi et thompson (salish)
  • Enfants de 6-8 mois discriminent très bien les 2 types de t (noir) et les 2 types de (Ch)
    Plus ils grandissent, moins ils sont doués pour discriminer ces sons.
  • Avec l'âge les capacités discriminatoires régressent chez les Enfants Anglais.
    Alors que les enfants Hindi à 10-12 mois sont toujours bons pour discriminer les 2 types de T.
    Et les enfants Salsish sont toujours bons à 11 mois pour discriminer les 2 types de CH
  • Sont encore bon pour les 2 types de t à 8-10 mois mais n'entendent plus du tout les différences à 12 mois
  • A 6-8 mois distinction mais à 10-12 mois amélioration des américains qui utilisent ces sons et régression chez les Japonais qui n'utilisent pas ces 2 types de sons
  • Surdité phonologique
    Filtrage perceptif par lequel le sujet ne perçoit plus des contrastes auditifs non pertinents pour sa langue