scene 21 le choeur

Cards (8)

  • De qui parle le chœur ? Quels pronoms emploie-t-il ?
    Le chœur parle des humains, de tous ceux qui, de près ou de loin, ont été appliqués dans cette histoire. Il parle de ces gens à la 3ème personne du pluriel  comme s’ils faisaient partie du passé.
  • Que signifié « la fièvre » d’Antigone ?
    La fièvre d’Antigone est sa passion pour la mort qui fait d’elle un héros tragique.
  • Qu’est-ce qu’il a de particulier ce monde où il ne reste que les gardes ?
    Le monde où il ne reste que les gardes est un monde dégradant, banal et dégoutant. Malheureusement c’est lui qui reste et qui finit par gagner. La négation restrictive « ne…que » souligne la fatuité de ce monde dégradant.
  • Quelle impression dégage la présence des gardes ?
    La présence des gardes dégage une impression de malaise et de dégoût parce que le laid finit par l’emporter sur le beau. C’est la victoire du quotidien prosaïque, sans poésie et sans âme qui finit par prendre le dessus.
  • Quelles est la valeur symbolique du jeu qu’ils jouent ?
    La présence des gardes avec leur indifférence symbolise le retour à ce monde où domine le laid, la tragédie ne les concerne pas. Les gardes appartiennent au monde prosaïque, à la réalité de tous les jours, au monde des instincts. Les gardes symbolisent le monde minable, banal sans gloire ni grandeur. Ils représentent le bonheur que refusait Antigone parce qu’il est laid.
  • Par quoi se caractérise la fin de la tragédie en général ?
    La fin d’une tragédie se caractérise par l’apaisement total après la mort du héros tragique.
  • Qu’est-ce qu’elle a de propre la fin de la tragédie d’Antigone ?
    La tragédie d’Anouilh se caractérise par l’absence du destin. Au 20ème  siècle l’homme est livré à son propre destin, un destin qu’il fabrique lui-même et non pas une fatalité imposée par les dieux comme chez les Grecs.
  • La pièce commence et se termine par la même image : celle des gardes qui jouent aux cartes. Comment appelle-t-on cette structure ?
    Le retour des gardes jouant aux cartes sans prêter attention à ce qui les entoure forme une structure en boucle qui symbolise l’eternel retour du cycle de la vie. La vie continue avec ou sans Antigone. La mort d’Antigone n’aurait servi à rien.