Premier virus identifié comme responsable d'un cancer chez l'homme, son rôle dans le lymphome pédiatrique a été mis en évidence en 1964 par Denis Parsons Burkitt, son rôle dans le carcinome indifférencié du nasopharynx a été démontré plus tard
Impliqués dans le développement des cancers gynécologiques des voies basses, des cancers anaux, péniens et de certains cancers des voies aéro-digestives supérieures, décrits dès le début des années 80
Environ 2 millions de nouveaux cas de cancers, soit environ 15% des cancers diagnostiqués dans le monde en 2012, seraient associés à une infection, qu'elle soit bactérienne, virale ou parasitaire</b>
Petits virus à ADN bicaténaires non enveloppés, ubiquitaires, plus de 200 génotypes différents identifiés et séquencés, très résistants, transmis principalement par voie sexuelle
Peuvent être asymptomatiques ou responsables de lésions bénignes comme les verrues ou les condylomes, responsables de 5% à 10% des cancers dans le monde (col de l'utérus, vulve, vagin, anus, pénis, voies aéro-digestives supérieures)
Vaccin protéique permettant d'induire des anticorps neutralisants dirigés contre l'AgHBs, obligatoire chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandé en rattrapage chez les enfants et adolescents jusqu'à 15 ans
Vaccin nonavalent (ciblant 7 HPV-HR et 2 HPV-BR), recommandé chez les filles et les garçons entre 11 et 14 ans avec rattrapage jusqu'à 19 ans, également recommandé chez les immunodéprimés et les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes jusqu'à 26 ans