Le monachisme apparait en Orient et parvient en Égypte
Anachorétisme
Moine mène un mode de vie solitaire en retrait de la société séculière
Pendant les persécutions, certains chrétiens ont choisis de fuir dans le désert
Pendant les périodes de tolérance, certains ont trouvé la paix de l'âme dans ce nouveau mode de vie
Les déserts de chaque côté du Nil deviennent des lieux utilisés par les ermites
Saint Antoine
Père du désert, accepte des disciples et rédige certaines règles, invente le semi-anachorétisme
La vie de saint Antoine est la première biographie d'un moine, racontée dans la Vie de Saint Antoine par Athanase d'Alexandrie au VIe siècle
Paul
Incarnation de l'anachorétisme le plus rigoureux, rencontre avec Antoine
Cénobitisme
Vie monastique en communauté, instauré par saint Pacôme
Gaston Maspero
Un des premiers égyptologues français à porter de l'intérêt pour l'archéologie copte et la préservation de ce patrimoine
Travaux archéologiques de Maspero
1. Lancement de plusieurs chantiers archéologiques en Egypte
2. Publications dans les domaines pharaonique et copte
À partir de 1880, on commence à protéger et à réunir ensembles des blocs sculptés en bois ou pierre et on prend conscience de l'urgence de protéger ces vestiges qui font toute la richesse de l'art copte
Ces blocs sculptés épars sont découverts par plusieurs biais mais particulièrement lors de dégagement de temples pharaoniques
La sculpture copte décors aussi des édifices que l'on commence à protéger et à reconnaitre comme monuments du patrimoine égyptien
En 1882, sur proposition de Maspero, ces objets sont réunis dans une salle du musée égyptien du Caire, donnant ainsi un premier cadre et une première visibilité à la sculpture copte
Le comité de conservation de l'art arabe s'intéresse alors aux oeuvres coptes, portant d'abord un regard sur les monuments du Caire avant d'élargir leur intérêt aux monuments extérieurs
Sous l'impulsion des membres du comité, les édifices coptes et arabes sont mis sur un pied d'égalité
L'intérêt pour les monuments copte est expliqué dans deux ouvrages essentiels : celui de Somers Clarke et celui de Vladimir de Bock
Josef Strzygowski
Il revendique que l'Orient est à l'origine de l'art byzantin alors que depuis plusieurs années, on affirme que cet art prend racine dans la ville de Rome
Strzygowski analyse des exemples comme les portraits du fayoum en Égypte ou des oeuvres d'orient venant par exemple de Turquie ou Syrie pour démontrer sa théorie
Strzygowski est un des premiers chercheur à s'intéresser autant à l'art copte, il publie un catalogue sur les objets coptes en 1904 et donne des hypothèses de datation des oeuvres après son voyage au Caire en 1895
Albert Gayet
Il étudie auprès de Gaston Maspero et est connu pour avoir dirigé des fouilles à Antinoë de 1895 à 1911 avec Émile Guimet
Types de sculpture copte selon Gayet
Sculpture architecturale ou murale
Stèles
Boiseries
Gayet propose des bornes chronologiques aidant à définir l'évolution des styles
Gayet associe l'art de la sculpture mural et l'art de l'architecture mais tout en admettant que les exemples de sculptures pariétales sont rares
Gayet considère que les coptes ont pu développer leur art en s'appuyant sur d'autres exemples du monde méditerranéen, qu'ils ont développé une culture matérielle propre grâce aux exemples venus du monde hellénistique
Gayet établit des raccourcis qui n'ont pas lieu d'être dans son étude des compositions géométriques, mais il a quand même le mérite d'avoir annoncé plusieurs catégories de sculpture
Gayet considère que la sculpture sur bois succède à la pierre
Emile Chassinat
Directeur de l'institut français d'archéologie orientale (IFAO) de 1898 à 1912
Fouilles de Chassinat à Baouit
1. En mars et avril 1902, il procède aux fouilles du plus grand monastère d'Egypte
2. Trois églises font surface dont l'église Nord, l'église Sud et une troisième église
Les découvertes issues des fouilles sont partagées à parts égales entre l'Égypte et la France, une part revient donc au Louvre et une part revient au musée égyptien du Caire avant d'être transféré au musée copte du Caire ouvert en 1939
James Edward Quibell découvre le monastère de Jérémy en contrebas de la pyramide à degrés de Djéser à Saqqarah
Au XIXe siècle, on considérait que la sculpture de cette période était une décadence, que l'on ne savait produire que des bas reliefs éloignés de la qualité des oeuvres hellénistiques et antiques en ronde-bosse
Louis Bréhier affirme que l'Egypte est un conservatoire de traditions pharaonique, hellénistique et romaine, et que celle-ci ne s'est pas régressive par rapport à l'époque classique mais se transforme sous l'influence de l'Orient
Charles Diehl publie en 1910 un volume décomposé selon les pays ayant apporté quelque chose à l'art byzantin, une place importante est occupée par l'Egypte, notamment avec Alexandrie
Georges Duthuit
Critique d'art et penseur, grande figure du milieu artistique et littéraire parisien dans les années 20 et 30
Duthuit est rattaché au département des Objets d'Arts et est nommé professeur d'art islamique d'Égypte à l'École du Louvre à partir de 1925
En 1928, Paul Léon missionne Duthuit pour étudier la sculpture copte