cognition laurent

Cards (146)

  • Perception
    Ensemble des mécanismes et processus par lesquels l'organisme prend connaissance du monde sur la base des informations élaborées par ses sens (goût, toucher, vue)
  • Phase précoce de prise de connaissance
    Traitement de l'information avant les processus de mémorisation, de prise de décision (permet de nous relier au monde externe)
  • Processus cognitif
    Processus de traitement de l'information
  • Catégorisation
    Processus de regroupement en classes (préexistant dans le système cognitif) d'équivalence de différentes réalités, de telle manière qu'un type d'évènements est associé à des cognitions et/ou des comportements identiques
  • Permet à réduire la complexité du monde car l'individu est un système de traitement à capacité réduit, rationalité limité car la quantité de ressource (cognitive, métabolique) est finie avec un temps limité (influence les émotions)
  • Une mise en action est faite en vue d'une gratification. On traite l'information en fonction de nos besoins.
  • Action
    Fait ici référence au fait de produire un comportement observable, un comportement moteur
  • Conscience
    Impression personnelle d'accéder à ses propres états et aux états du monde en général -> peut constituer une forme de représentation mentale qui implique un accès attentionnellement coûteux à ces états visés
  • Représentation mentale
    Équivalent symbolique d'une réalité absente des systèmes sensoriels
  • Questionner le statut des représentations mentales : réévaluer l'intégration de l'être humain, l'interaction entre processus de niveaux différents, c'est questionner fondamentalement la nature humaine
  • Sans béhaviorisme, il n'y a pas de cognitive car il apporte la méthode expérimentale.
  • Analogique
    Format de représentation qui ressemble au vécu perceptif (type « photographique » pour la modalité visuelles) des 5 sens
  • Conceptuelle
    Représentation d'une catégorie d'objet représentée par un label linguistique
  • Propositionnelle
    Représentation d'une réalité, une situation décrite sous forme logique, c'est-à-dire sous forme de règles, avec des arguments et des connecteurs de type « ou », « si », « et », « alors »
  • Les représentations pilotent le comportement et déterminent les états mentaux ultérieurs
  • Les représentations mentales, les états mentaux et les processus biologiques interagissent, peuvent s'influencer mutuellement
  • Les représentations mentales et les états mentaux émergent d'interactions biologiques complexes et ne sont qu'un épiphénomène (= phénomène accessoire qui accompagne un phénomène essentiel sans être pour rien dans son apparition)
  • Howard Gardner: '« Je définis la science cognitive comme une tentative contemporaine, faisant appel à des méthodes empiriques pour répondre à des questions épistémologiques fort anciennes, et plus particulièrement à celles concernant la nature du savoir, ses composantes, ses sources, son développement et son essor »'
  • René Descartes: '« La nature m'enseigne aussi, par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu'un pilote en son navire, mais outre cela que je lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose comme un seul tout avec lui. Car si cela n'était, lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu'une chose qui pense ; mais j'apercevrais cette blessure par le seul entendement, comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose se rompt dans son vaisseau »'
  • Friedrich Nietzsche: '« le corps humain est un système beaucoup plus parfait que n'importe quel système de pensées ou de sentiments, et même très supérieur à toute oeuvre d'art »'
  • Vers 18 mois la permanence de l'objet (forme élémentaire de représentation) serait complètement stabilisée et l'imitation différée est pratiquée (expression de la représentation)
  • Les représentations mentales subissent un développement. Elles prennent une forme développée avec le langage car on n'émet que des sons pour désigner des choses qu'on se représente.
  • Les théories prescriptives ont bien un rôle causal : elles prescrivent une organisation à la périphérie musculaire. Elles se fondent sur des représentations mentales pour comprendre la motricité.
  • Boucle Ouverte
    Contrôle moteur où les représentations mises en oeuvre permettent de contrôler le comportement par une prescription qui est réalisé intégralement avant le début du mouvement
  • Loi de Fitts
    Plus la complexité informationnelle augmente, plus il faut de temps pour réaliser le mouvement
  • Théorie du mouvement habile de Keele
    Conception centraliste de la programmation motrice, contrôle en « boucle ouverte » sans feedback, se focalise sur la commande motrice (avant le mouvement)
  • Programme moteur
    Série de commandes musculaires structurées avant le début d'une séquence motrice et qui permet à la séquence toute entière d'être exécutée sans être influencée par les rétroactions périphériques
  • Observations empiriques montrant que le patron d'activation musculaire est enclenché et va jusqu'à terme, peu importe si le mouvement peut être réalisé, en faveur d'une programmation centrale indépendante de l'état des capteurs sensoriels périphériques
  • Boucle Fermée
    Contrôle moteur qui se base sur les représentations, les opérations qui se réalisent durant le mouvement, avec prise en compte des afférences sensorielles (feedback)
  • Théorie du contrôle moteur d'Adams
    Conception rétroactive du contrôle des mouvements continus, avec régulation au cours de la réalisation du mouvement
  • Réalisation du mouvement
    se réalisent durant le mouvement
  • Contrôle en BF
    Adams (1971)
  • Nécessité de prendre en compte les afférences sensorielles (feedback)
  • S'intéresse aux ajustements, aux corrections au cours de réalisation du mouvement
    • Focalise son investigation sur les mouvements continues
  • Conception rétroactive du contrôle des mouvements continues
    • Adams considère que l'on lance le mouvement initial grâce à la trace mnésique (= programme moteur miniature) de l'apprentissage du mouvement
    • Régulation au cours de la réalisation du mouvement
  • Effecteurs
    Muscles, squelette, ce qui permet de produire un mouvement, produisent des informations essentiellement sur la base de la proprioception et de la kinesthésie
  • Évaluation par expert

    • Personne tierce qui reprends les erreurs pour corriger ce qui a été produit et de produire une nouvelle trace perceptive, représentation du mouvement à produire (danse)
    • Comparer ce qui a été fait avec ce qui a été à faire
  • Il n'y a pas d'apprentissage sans action et feedback car on ne peut pas juger si nos représentations sont correctes. Apprendre implique l'action. Le feedback doit être compris et fiable
  • Le feedback doit être donné à quelqu'un qui est disponible cognitivement et émotionnellement. Cela peut ne pas être le cas car la personne n'a pas la capacité de faire une remise en question
  • Trace mnésique
    • Un programme moteur/système de représentation miniature, rudimentaire
    • Permet de lancer la réponse
    • Dépend des essais antérieurs
    • Stockée dans la mémoire à long terme, mémoire procédural