bac de français - poésie

• Première Soirée


  • le lyrisme amoureux est réduit à la sensualité et aux émotions physiques
  • fait appel à tous les sens « couleur de cires », « doux rire brutal », « baiser »
  • effets de reprises au début et à la fin du texte provenant des ballades et des rondeaux de la poésie médiévale
• Sensations


  • « Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, / Par la Nature, - heureux comme avec une femme. »
  • « Mais l'amour infini me montera dans l'âme » -> modernité ancrée dans le réel, qui célèbre une forme à la fois sensuelle et spirituelle.
  • « picoté », « fouler », « baigner », « fraîcheur », « vent », « sentir » mêlant tous les sens
• Le Forgeron


  • les strophes se libèrent de toute forme fixe établie pour donner lieu à un long poème dialogué
  • la violence de la prise de la Bastille et fascination par la Révolution Française « Le Peuple n’est plus une putain »
• Soleil et Chair


  • La Nature incarnée par la déesse vénus références de la mythologie gréco-romaine
  • rend hommage lyrique au monde antique : répétition « je regrette les temps »
• Ophélie


  • rend hommage du dramaturge anglais William Shakespeare (Hamlet)
• Bal des Pendus


  • Réécriture du poème la Ballade des Pendus de François Villon (1489)
  • adopte une forme poétique médiévale mais souligne la dimension ridicule de ces corps suspendus « Hurrah », « Hop »
• Le châtiment de Tartufe


  • attaque contre l'Eglise, tout comme Tartuffe de Molière (1664) hypocrisie des dévots: un imposteur
  • «Peuh! Tartuffe était nu du haut jusques en bas » interjection exprimant le mépris + dégoût
• Vénus Anadyomène


  • contre-blason → provocateur
  • on s'attend a une belle déesse sortant des eaux comme dans les Tableaux de Botticelli ou Cabanel
  • il conteste les canons esthétiques, remet en cause l'idéal de beauté classique, la légende en dérision «Belle hideusement d'un ulcère à l’anus.»
• Les Reparties de Nina


  • genre poétique hybride → mi-chemin entre le théâtre et la poésie + forme métrique régulière brisé par les rejets et enjambements
  • détourne avec dérision les codes de la poésie amoureuse «Une vache fientera, fière» + parodie des modèles romantiques et parnassiens
• A la Musique


  • «Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs»
  • «leurs bêtises jalouses» portrait satirique, bourgeois caricaturé.
• Les Effarés


  • « A genoux, cinq petits - misères! - / Regardent le boulanger faire / Le lourd pain blond …»
• Roman


  • genre poétique hybride → romanesque
  • lyrisme amoureux réinventé → modernité; pas romantisme, le parnasse
  • mêle l’élan sensuel et une distance ironique
  • auto-dérision de la jeunesse de l’auteur «On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans»
• Le Mal


  • « Près du Roi qui les raille »
  • « Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées »
  • «Tandis qu'une folie épouvantable broie / Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant »
  • nature divine « ô toi qui fit de ces hommes saintement »
• Rages de César


  • « L'Empereur est soûl de ses vingt ans d'orgies.»
• Rêvé pour l'hiver


  • « un petit wagon rose»
  • « Un petit baiser, comme une folle araignée, / Te courra par le cou »
• Le dormeur du Val


  • Nature maternelle « Nature, berce-le chaudement: il a froid»
  • « Il a deux trous rouges au côté droit»
• Au Cabaret-Vert


  • sonnet renouvelé : aucune ponctuation au dernier tercet (bonheur libre) + rejet, contre-rejets et enjambement (tout le recueil)
  • « Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines aux cailloux des chemins»
  • « Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table / verte»
  • « ce fut adorable »
  • « et m’emplit la chope immense , avec sa mousse/que dorait un rayon de soleil arriéré»
• L'éclatante victoire de Sarrebruck


  • «sur son dada»
  • «Féroce comme Zeus et doux comme un papa»
• Le Buffet


  • l'influence du romantisme noir et du fantastique
  • inspiration de Charles Baudelaire « Le Flacon » ( 1857 ), les Fleurs du mal
• Ma Bohème


  • autoportrait rêvé «Fantaisie»
  • «Oh! là! là ! Que d'amours splendides j'ai rêvées !» «Petit-poucet rêveur , j'égrenais dans ma course / Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse»
  • « mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou »
  • « rimant au milieu de ombres fantastiques ,/Comme des lyres, je tirais les élastiques/ De mes souliers blessés »
• Réné Char


  • dans «Fureur et mystères »(1948) : «Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud »
  • voit Rimbaud comme un précurseur et modèle réussi d’émancipation : Il a su tout quitté pour acquérir la liberté et d'écrire du nouveau à partir de rien, transformant la poésie en mode de s’émanciper
• Blaise Cendrars


  • La Prose du Transsibérien (1918)
  • autodérision “J’avais à peine seize ans ” et “J'étais fort mauvais poète ”
  • “ Le kremlin comme un immense gâteau tartare ”
  • vers libres, aucune ponctuation
  • lyrisme amoureux renouvelé (La petite Jehanne): prostituée + énumération de mots « doux »
• Guillaume Appolinaire


  • incarne la modernité formelle : vers libres, aucune ponctuation et une disposition graphique unique
  • Alcools (1913) + calligrammes
• Francis Ponge


  • La parti pris des choses (1942)
  • réhabilite les objets du quotidien
• Charles Baudelaire


  • les Fleurs du Mal (1857)
  • Incarne l’entrée dans la modernité avec l’alliance du beau et du laid, l'exploration de l'inconnu
  • hérite des thèmes de Charles Baudelaire tels que l’alliance entre la beauté et la laideur dans « Vénus Anadyomène » (belle hideusement) et la fantaisie dans « Ma Bohème » (doux frou-frou) + « Le Buffet »
• Voltaire


  • chapitre 3 Candide (1759) : critique de la guerre avec les mêmes procédés littéraires : la personnification des armes, la déshumanisation des soldats, des hyperboles dans les quantités et l’oxymore « boucherie héroique »
• Surnoms de Rimbaud


  « l’homme aux semelles de vent » par Verlaine, mais aussi Le « passant considérable » et « l’opéré vivant de la poésie », (S. Mallarmé), le « visionnaire de sa propre vie », (V. Segalen, ), le « voyou », (B. Fondane), « la vie secrète de la poésie », (A. Artaud), « Rimbaud le Voyant », (A. Rolland de Renéville), « l’ange de Charleville », (P. Claudel), « le génie impatient », (H. Mondor), le « surréaliste dans la pratique de la vie, et ailleurs », (A. Breton), « l’archange de la révolte », « l’explorateur », « le marchand de fusils »
• Elements pour l'introduction


  • 22 poèmes provenant de deux cahiers ( 15 + 7 )
  • Adolescent - seulement 15-16 ans quand il écrit les poèmes
  • Douai - la ville où Rimbaud s'est rendu pour recopier ses textes, chez son ancien professeur Georges Izambard, et les remettre à leur ami, le poète Paul Demeny, dans l'espoir sans doute de les faire publier
  • Pourtant, en 1871, il demanda à Paul Demeny de les détruire
  • Écrit lors de ses fugues
  • Se révolte - provient d’un milieu bourgeois et est élevé par une mère stricte
• Information générale

  • uniquement écrits en formes métriques fixes (hexasyllabes, octosyllabe, alexandrins)
  • 12 sur 22 des poèmes sont des sonnets
  • influencé par le Romantisme et le Parnasse
• Errance physique et poétique


  • Double liberté : sensuelle et textuelle
  • Vagabondage et fugue associés au bonheur
  • Errance stimulant et engendrant la création poétique
  • Célébration et découverte des sensations
  • Célébration de la nature 
  • Célébration et l’éveil du désir amoureux 
  • La jeunesse et l’enfance
  • L’insouciance adolescente 
• Un jeune poète révolté, sensible à la cause du peuple et engagé dans les luttes de son temps


  • Critique de la bourgeoisie
  • Satire de la religion
  • Dénonce la guerre
  • Révolte contre les personnes au pouvoirs
  • Révolte contre la misère et la souffrance
• Une émancipation formelle et esthétique 


  • Ancré dans les textes de son parcours scolaires
  • Traditions culturelles et littéraires mises à distance
  • Influence d'auteurs et de mouvements littéraires