Dans Analyse et mécanisme des Fausses Confidences, en 1960, le critique Jacques Schérer explique qu'il « serait inadmissible de se représenter Araminte comme une femme exclusivement dominée par ses sens (…). Marivaux précise au contraire dès la scène d'exposition qu'Araminte est « extrêmement raisonnable ». Elle ne peut donc, ni ne veut, faire fi des impératifs sociaux et se débat avec un problème qui lui apparaîtra de plus en plus dramatique.