cours précis

Cards (55)

  • Moyen-Orient = expression occidentale = vaste région à la jonction de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie
    carrefour → lieu d’échanges et de rivalités
  • « Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples », écrivait Charles de Gaulle, de retour de son séjour au Liban et en Syrie au début des années 1930
  • Moyen orient = 400 M d’habs  3 peuples principaux
    (Arabes (250 M), Perses, Turcs(80 M))
    + minorités : Kurdes (30M), Juifs (6M)
  • Berceau des trois monothéismes
    Abrite les Lieux saints de l’islam + Jérusalem
  • Une mosaïque religieuse: Les musulmans -300 millions- sont les plus nombreux mais divisés : Environ 75 % d'entre eux sont sunnites et 25 % chiites (majoritaires en Iran et Irak); Une dizaine de millions de chrétiens (maronites, coptes) en Egypte et au Liban; Israël, dont 75 % de la population est juive
  • une diversité religieuse qui s’observe également à l’échelle nationale et qui est très conflictuelle
    -tensions pour le contrôle des Lieux saints (dynastie saoudienne sunnite / Iran chiite)Iran (Perses chiites) ≠ Irak (Arabes sunnites)
  • Le Moyen-Orient est une région pauvre en eau = vers des guerres climatiques ?
    -accès des populations à l’eau très inégal et globalement faible--aménagements coûteux pour faire face au manque et à des besoins grandissants--tensions géopolitiques
    *Syrie, Irak ≠ Turquie à propos du Tigre et de l’Euphrate
    *partage des eaux du Jourdain entre Israël, Syrie et territoires palestiniens
  • Le Moyen-Orient = 1ère région pétrolière du monde
    48 % des réserves mondiales de pétrole
    + 43 % des réserves mondiales de gaz
  • Le pétrole = principale richesse du Moyen-Orient, convoitée par les puissances occidentales par le biais des grandes compagnies qui l’exploitent.
    Les pays producteurs parviennent peu à peu à contrôler la production et les prix à partir des années 1960. Ils créent l’OPEP et prennent le contrôle des prix.
    Le pétrole est un facteur de déséquilibres régionaux → la puissance régionale d’un Etat pétrolier est associée à sa part des réserves
    Le pétrole est aussi un facteur de conflit : Guerre du Golfe 1991, Guerre Iran/Irak
  • Le Moyen-Orient aussi carrefour traversé par les flux de pétrole. D’où, une région sous surveillance militaire et à sécuriser.
  • Des infrastructures sensibles. Oléoducs et gazoducs (terrorisme). Passages stratégiques sous tensions (Ormuz = tension Arabie saoudite/Iran)
    Bab-el-Mandeb = piraterie
  • Les Etats-Unis sont présents militairement et pratiquent une diplomatie très conciliante
  • •Fin 19e, Apparition du sionisme = mouvement fondé en Europe par Theodor Herzl, qui se donne pour objectif la création, en Palestine, province ottomane du proche orient à l’est du Jourdain,  d’un Etat pour les Juifs du monde entier.•D’où l’achat de terres par les organisations juives.
  • •En 1920, la Palestine passe sous mandat britannique.
    Peuplée de populations arabes, l’immigration juive entraîne l’hostilité grandissante des populations arabes.
  • Affrontements entre Juifs et Arabes à Jérusalem, octobre 1937
  • •Les Britanniques réagissent par :
    -une action répressive
    -la limitation de l’immigration juive en 1939
  • •En 1945, après la Shoah la revendication sioniste d’un Etat refuge pour les populations juives se renforce, mais les Britanniques continuent d’interdire l’entrée en Palestine des migrants juifs
  • Episode de l’Exodus (juillet 1947): L’ONU décide la fin du mandat britannique et propose un plan de partage de la Palestine avec un statut international pour Jérusalem; Un plan rejeté par les Arabes. La région bascule dans la guerre civile
  • David Ben Gourion, leader des sionistes, Naissance de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948
  • La 1ère guerre israélo-arabe débute le lendemain. Aucun Etat palestinien ne voit le jour. 800 000 Palestiniens chassés par l’armée israélienne vers Gaza et la Cisjordanie et pays voisins: Naissance de la question palestinienne
  • Israël et ses voisins arabes s'affrontent dans plusieurs guerres interétatiques jusqu’aux années 1990. Israël se lance dans des guerres préventives pour empêcher l’agression de pays arabes hostiles
  • Crise de Suez de 1956. Suite à l’annexion du canal de Suez par Nasser, Israël intervient contre l’Egypte menaçante mais doit se retirer du Sinaï en décembre
  • Guerre de six jours (1967): Israël parvient en quelques jours à conquérir le Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est
  • La guerre du Kippour (octobre 1973) : tentative de revanche de la guerre des Six-jours. Egypte et Syrie attaquent Israël pour récupérer les territoires perdus en 1967. La contre-offensive israélienne est un succès. D’où le statu quo
  • Intervention d’Israël dans la guerre civile du Liban en 1978 puis en 1982 : opération « Paix en Galilée » pour déloger l’OLP du Liban et protéger sa frontière des attaques des combattants palestiniens → occupation du sud du pays.
  • Mais Israël signe la paix avec L’Egypte en 1978 et avec la Jordanie en 1994 Fin du conflit Israëlo-arabe
  • Un mouvement palestinien voit le jour ( objectif : former une nation palestinienne)  dans la diaspora et les réfugiés (camp des pays arabes voisins d’Israël)
    Renforcement de ce nationalisme avec la guerre des Six-jours de 1967 et l’occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et la colonisation de la Cisjordanie
  • OLP = Organisation de Libération de la Palestine fondée en 1964 et dirigée par Yasser Arafat (chef d’un des partis politiques composant l’OLP, le Fatah) de 1969 à 2004
  • Dans les années 1980 le combat palestinien prend la forme d’affrontements asymétriques : l’intifada
    Guerre des pierres, soulèvement de la population palestinienne contre l’armée israélienne dans les territoires occupés.  
  • Mais l’OLP – discréditée pour avoir soutenue Saddam Hussein dans la guerre du Golfe de 1991- et Israël modèrent leur position.
  • En 1988, l’OLP reconnaît l’existence d’Israël
    En 1993, les accords de paix d'Oslo sont conclus par Israël et l'OLP.
  • Accord d'oslo: Accord sur un transfert progressif du contrôle des territoires occupés par Israël à l’Autorité palestinienne = aller vers une solution à deux Etats (Israël et Palestine)
  • Les accords d’Oslo, orchestrés en grande partie par les Etats-Unis( Bill clinton), constituent l’un des premiers espoirs de paix durable au Proche-Orient entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Fin de la 1ère Intifada
  • Mais, ces espoirs de paix s’envolent rapidement :
    •Les accords d’Oslo sont refusés par les extrémistes palestiniens et israéliens :
    • le Hamas (islamistes palestiniens) multiplie les attentats à partir de 1994 -assassinat d’Y. Rabin en 1995 par un extrémiste juif + retour du Likoud au pouvoir en 1996 (hostile aux négociations)
  • La bande de Gaza est contrôlée par les islamistes radicaux du Hamas qui refusent l’existence d’Israël
  • Le leader de la droite, Ariel Sharon déclenche en 2000 la seconde intifada et construit un mur entre Israël et la Cisjordanie
  • La Cisjordanie est dirigée par l’Autorité palestinienne.
    Depuis 2004, M. Abbas poursuit la lutte pour créer un Etat palestinien mais ne contrôle qu’une part limitée de la Cisjordanie. Il se heurte à la colonisation juive qui empêche la formation d’un Etat palestinien. 
  • L'impérialisme Irakien
    Le 2 août 1990, l'Irak de Saddam Hussein envahit le Koweït. Officiellement, il s'agit de récupérer un territoire séparé de l'Irak par le colonisateur britannique. Dans les faits, cela lui permet de s'approprier ses ressources pétrolières et de s'assurer un plus large accès au golfe Persique.
  • Réfugié en Arabie saoudite, l'émir du Koweït lance un appel à l'aide internationale.
    L'annexion du Koweït, qui viole le droit international, est condamnée par l'ONU et la LEA. Saddam Hussein réplique en se posant en champion de la « nation arabe ». Il critique les pétromonarchies alliées des Etats-Unis et lance un appel à la « guerre sainte » contre les « infidèles ». II tente de lier la question koweitienne au conflit palestinien en proposant l’évacuation du Koweït contre celle des territoires occupés par Israël. Il s'assure ainsi une certaine popularité dans l'opinion arabe.
  • L'échec de la diplomatie
    Plusieurs médiations sont tentées. Venues de la France du pape Jean-Paul II, de l'URSS et de la LEA. Elles échouent à faire reculer Saddam Hussein. L'ONU finit par autoriser le recours à la force si l'Irak n'évacue pas le Koweït avant le 15 janvier 1991. À l'initiative du président américain George Bush senior, une coalition de 34 pays se forme.