2.9. Deuxième Guerre Mondiale

• Quand le Canada rentre en guerre?

  En 1939. La majorité de la population du Québec est d'accord pour participer à la guerre sur une base volontaire mais, comme en 1917, est contre la conscription obligatoire.
• Quelles sont les causes de la guerre?

  Durant les années 30, le fascisme s'impose en Allemagne et en Italie. Hitler est élu chancelier en 1933. L'Allemagne est très durement touchée par la crise économique des années 30, améliore son économie en créant de l'emploi dans la production d'armes. Le leader de l'Allemagne, Adolf Hitler (Le Fuhrer = le Guide) est l'instigateur du national-socialisme (nazi.)
• Sur quoi est basé le national-socialisme?


  Le racisme, la haine des juifs et des races dites inférieures (noirs, slaves, etc...), la militarisation de la société, une politique extérieure agressive, la valorisation de l'esprit guerrier, la supériorité de la race aryenne
• Comment se caractérise la politique extérieure allemande?


  Aggressive. Hitler annexe l'Autriche (Traité d'Anchluss), envahit la Tchécoslovaquie et la Pologne en 1939. Suite à l'invasion de la Pologne, la France et l'Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne le 2 septembre 1939, suivi du Canada le 9 septembre
• Quelle est la promesse à l'origine de la crise de la conscription?

  William-Lyon Mackenzie-King, premier ministre libéral du Canada, promet lors des éléctions provinciales au Québec en octobre 1939 que son gouvernement n'appliquera jamais la conscription pour le service militaire outremer. Adélard Godbout, chef du parti libéral, promet qu'il démissionnerait s'il y avait conscription. Il veut éviter une crise comme en 1917.
• Que se passe-il ensuite?

  À partir de 1941, l'armée manque de volontaires. Les journaux anglophones et les députés du parti conservateur demandent au gouvernement d'envoyer plus de troupes en Europe et d'appliquer la conscription.
• Que fait le gouvernement du Canada suite à ce manque de volontaire?

  Le gouvernement demande au peuple canadien de le libérer de sa promesse de ne jamais recourir à la conscription. Le 27 avril 1942, le gouvernement fédéral consulte le peuple par plébiscite.
• Quelle est la réaction du Québec au plébiscite?

  Au Québec, on sait que le reste du Canada est en faveur de la conscription. On veut que le plébiscite n'ait lieu qu'au Québec parceque c'est aux Québécois que la promesse a été faite. Un mouvement d'opposition s'organise.
• Quels sont les résultats du plébiscite?

  Les canadiens-anglais répondent OUI à plus de 80%. Les canadiens-francais répondent NON à plus de 80%. Ls conscription aura lieu mais les conscrits ne partiront pas avant la fin de 1944. Adélard Godbout ne démissionera pas mais les québcois ne le réeliront pas aux éléctions de 1944. Les québécois se précipitent vers les bureaux de mariage et de nombreux jeunes préférent déserter.
• Où se situe l'économie pendant la guerre?

  L'effort de guerre relance l'économie (met fin à la crise des années 30). Les industries (équipement) et l'agriculture (nourrir les alliés qui se battent en Europe) progressent. Les industries de haute technologie, telles que l'aviation et l'armement, se développent. Le gouvernement fédéral organise un effort de guerre.
• Comment sont stimulés les ouvriers?

  Par la propagande. Les américains investissent dans l'industrie lourde (construction de navires). Le gouvernement canadien emprunte des capitaux aux canadiens pour financer l'effort de guerre (bons de la Victoire). Les canadiens(nnes) participent à l'effort de guerre par les campagnes de récupération et sont soumis au rationnement
• Qu'est ce que la propagande?

  Action systématique exercée sur l'opinion publique pour faire accepter certaines idées ou doctrines
• Qu'est ce que le rationnement?

  répartiton en quantités limitées de la consommation
• Comment le Canada participe-il à la guerre?

  L'armée canadienne recrute des volontaires partout au Canada. Les soldats canadiens se battent en Europe. En 1941, 20% des soldats sont des canadiens-francais, que l'on retrouve surtout dans les fusiliers Mont-Royal et le Royal 22e Régiment.
• Quels sont les effets de la guerre sur la condition féminine?

  Beaucoup d'hommes partent pour le front. La production industrielle augmente. Il faut de la main-d'oeuvre pour travailler dans les usines. La rareté de la main-d'oeuvre fait que l'on a recours à la main-d'oeuvre féminine. En 1941, 40.000 québécoises travaillent dans les usines contre 230.000 en 1943.
• Quelles sont les caractéristiques de ces femmes ouvrières?

  Elles sont surtout célibataires. La société en général considère que le travail à l'extérieur de la maison est incompatible avec le rôle de mère de famille qui consiste à procréer, élever des enfants et entretenir le foyer.
• Quand est accordé le droit de vote aux femmes?

  En 1940, le droit de vote aux éléctions provinciales québécoises est enfin accordé aux femmes par le Premier Ministre Adélard Godbout (parti libéral).
• Quelles sont les réformes adoptées par le gouvernement d'Adélard Godbout entre 1939 et 1944?


  École obligatoire jusqu'à 14 ans, nationalisation de l'éléctricité à Montréal (création d'Hydro-Québec). Il sera battu aux éléctions de 1944 par Maurice Duplessis chef de l'Union Nationale.
• Quand la guerre prend-elle fin?

  En 1945
• Quel est l'état des relations fédérales-provinciales?

  Lors de la crise économique et de la deuxième guerre mondiale, le gouvernement fédéral intervient de plus en plus dans les domaines de compétence provinciale en invoquant des mesures exceptionnelles
• Qu'advient-il à la fin de la SGM?

  Le premier ministre Willian Lyon Mackenzie-King cherche à conserver les pouvoirs acquis lors des dernières décénnies et convoque une conférence fédérale-provinciale afin d'obtenir l'accord des provinces. Maurice Duplessis, premier ministre du Québec, ardent défenseur de l'autonomie provinciale, refuse de signer cette entente. En 1948, le Québec se dote d'un drapeau national, la fleur de lys. Création d'un impot provincial sur le revenu en 1954.