Mycélium souterrain chez les Ascomycètes et Basidiomycètes
Cellule fongique
Très variées car différents phylums
Paroi fongique
Organisation eucaryote
Structure en majorité pluricellulaire
Noyau
Petit, entre 3 et 40 chromosomes différents selon les espèces
Enveloppe nucléaire
Reste intacte pendant la mitose, contrairement aux végétaux et aux animaux
Mitochondrie
Structure variable selon les phylums (crêtes lamellaires chez les Eumycètes, crêtes tubulaires chez les Oomycètes)
Appareil de Golgi
Très peu développé, souvent composé d'un seul saccule
Levure
Saccharomyces sp.
Vacuole
Présente mais de taille assez réduite, par rapport aux végétaux
Réserves
De nature diverse mais le plus souvent: glycogène, inclusions lipidiques dans le cytoplasme
Paroi fongique
Composée de callose, d'hémicellulose, et de chitine. Composition différente en fonction du clade
Mélanine
Pigment noir présent en grandes quantités, conférant une résistance accrue face aux hydrolyses enzymatiques, aux contraintes mécaniques, aux UV, à la dessication
Paroi des Eumycètes
80 à 90% de polysaccharides (les 10 à 20% restants: protéines et lipides). Chitine surtout
Paroi des Oomycètes
Cellulose, et non de chitine
Chitine
Polymère de N-acétyl glucosamine, liés par liaisons 1-4, rendant la molécule linéaire
Synthèse de la chitine
Diffusion de chitosane (dimère de N-acétyl glucosamine) sur la face externe de la membrane plasmique, grâce à une enzyme membranaire de polymérisation des chitosanes (une chitine synthase)
Paroi des Eumycètes
Essentiellement constituée de fibrilles de glucanes et de chitine
Lipides membranaires
La plupart des antifongiques est dirigée contre la synthèse de ces ergostérols
État nucléaire
Syncitium chez les oomycètes, les chytridiomycètes et les Zygomycètes (hyphes siphonnés)
Hyphes septés (à cloisons transversales) chez les Ascomycètes et les Basidiomycètes
Cellules des hyphes de mycélium primaire
1 seul noyau haploïde
Cellules des hyphes de mycélium secondaire
2 noyaux haploïdes, l'un de type (+), l'autre de type (-). Cellules appelées DICARYONS et mycélium dit dicaryotique
Hyphes des Ascomycètes et des Basidiomycètes
Croissance exclusivement apicale
Septum muni de pores à ouverture large: connexion entre cellules, mouvements cytoplasmiques, et gros organites peuvent passer
Pores se bouchent si mort d'une cellule ou lésion du filament
Pores chez les Basidiomycètes
Dolipore avec un parenthésome
Pores
Environ 5 à 500 nm de diamètre, passages de macromolécules et d'organites entre cellules régulés
Croissance et ramifications des hyphes
1. Germination d'une spore
2. Croissance apicale et ramifications
3. Formation d'anastomoses
4. Large réseau interconnecté d'hyphes
5. Mort progressive des hyphes les plus vieux (ceux qui sont au centre)
Ronds de sorcières chez les Basidiomycètes
Croissance apicale des hyphes
Exclusivement apicale, pas d'augmentation du diamètre des hyphes (environ 10 mm)
Spitzenkörper
Accumulation de vésicules d'origine golgienne à l'apex de l'hyphe en croissance
Mécanisme de croissance des hyphes
1. Vésicules guidées vers l'extrémité (+) des microtubules par une protéine de la famille des kinésines (moteur moléculaire)
2. Vésicules prises en charge par la myosine V qui les accumule en un AVC et les fait fusionner avec la membrane plasmique
3. Vésicules contiennent les précurseurs de la paroi, des enzymes lytiques et de synthèse des polymères pariétaux
Pression hydrostatique
Nécessaire à la croissance des hyphes, générée par une forte pression osmotique due à l'entrée d'eau dans l'hyphe