La diversification des génomes, est due à la reproduction sexuée et aux transferts de gènes. Cela contribue à la diversification des êtres vivants (nouveaux caractères)
Les êtres vivants sont sous les contraintes du milieu et les forces évolutives : les mutations, la sélection naturelle et la dérive génétique. Ces forces transforment alors lentement les populations et leurs génomes, ce qui contribue à former de nouvelles espèces : c'est la spéciation
Un outil statistique qui étudie les fréquences alléliques présentes au sein des populations, en se basant sur les connaissances de la méiose et la fécondation
Selon la loi d'Hardy-Weinberg, si l'on étude 2 allèles A et a d'un gène et que l'on nomme p et q les fréquences de ces 2 allèles, une population sera à l'équilibre si dans celle-ci la fréquence des homozygotes [AA] sera égale à p2, celle des homozygotes [aa] sera égale à q2 et celle des hétérozygotes [Aa] sera égale à 2pq
Dans le cas contraire, l'équilibre n'est pas atteint, la population ne remplit pas toutes les conditions de la loi et la fréquence des allèles va évoluer au fil des générations
Dans les populations naturelles, les fréquences alléliques observées ne correspondent pas à celles prédites par le modèle théorique de Hardy-Weinberg : l'équilibre théorique n'est jamais atteint
Il peut s'agir de facteurs biotiques (liés aux interactions avec les autres êtres vivants) ou abiotiques (liés aux facteurs physico-chimiques du milieu)
Les forces évolutives (Mutations, Sélection naturelle, Dérive génétique) et la complexité des écosystèmes et leurs modifications (catastrophes naturelles, tectonique des plaques …) vont modifier les fréquences alléliques, donc perturber l'équilibre de Hardy-Weinberg
Une force évolutive qui contribue à une augmentation de la fréquence des allèles favorables et au contraire, une diminution de la fréquence des allèles défavorables
Certains gènes (ou allèles) ne sont pas soumis à la sélection naturelle car ils ne confèrent ni d'avantages ni d'inconvénients particuliers aux individus qui les portent, ce sont des allèles neutres. Leur fréquence varie donc d'une génération à l'autre, sous le seul effet du hasard
La migration d'individus peut faire entrer de nouveaux gènes ou allèles au sein d'une population. Ces flux de gènes entre les populations tendent à homogénéiser leurs fréquences alléliques, et donc limiter leur différenciation