chap europe

Cards (28)

  • Étapes de l'intégration économique européenne
    • Zone de libre-échange (1957)
    • Union douanière (1968)
    • Marché commun (1992)
    • Union économique (2001)
    • Union économique et monétaire (2002)
  • Projet de l'UE
    Renforcer l'interdépendance entre les pays, via une intégration économique par étapes. Chaque étape permet un élargissement de la zone et un approfondissement des politiques communes.
  • L'intégration européenne prend le risque de générer de la concurrence entre les pays et d'accroître l'hétérogénéité
  • Avantages du marché unique
    • Espace sans frontières dans lequel les biens circulent librement, économies d'échelle, augmentation de la concurrence, augmentation de la diversité
  • Le marché unique a pour objectif de bénéficier de la concurrence. Cette étape de l'intégration devrait conduire à l'augmentation des échanges et à une baisse des prix.
  • Les pays ayant le plus bénéficié de l'intégration économique sont les petits pays, les pays de l'Est (plus d'emplois) et l'Allemagne (plus grande ouverture commerciale, beaucoup d'exportations).
  • L'intégration économique permet des gains à l'échange mais ceux-ci diffèrent selon les pays.
  • Freins à la croissance économique
    • Barrières linguistiques
    • Barrières normatives administratives et culturelles
    • Pratiques de dumping
    • Concurrence fiscale entre les États membres
  • L'intégration économique a favorisé la croissance en développant les échanges entre pays membres. Certains pays ont obtenu des gains à l'échange importants en intégrant l'UE. Cependant, en s'agrandissant l'UE a aussi accentué la divergence entre les différentes situations économiques des pays.
  • La concurrence persiste entre États membres, en matière d'emploi et de fiscalité.
  • Grands principes de la politique de la concurrence
    • Respect d'une concurrence libre et non faussée
    • Interdiction des subventions
    • Contrôle des fusions (droit de veto)
  • Objectif de la politique de la concurrence
    Veiller à ce que les entreprises n'aient pas un pouvoir de marché trop important et protéger les consommateurs
  • La politique de la concurrence empêche la constitution d'entreprises européennes qui pourraient concurrencer les États-Unis ou la Chine.
  • Les libéralisations des services publics en Europe seraient plutôt négatives car elles produisent une mise en concurrence des services publics. Cette mise en concurrence peut conduire à des oligopoles/monopoles et une augmentation des prix. La rentabilité financière peut dégrader certains services, au détriment de l'intérêt général.
  • La politique de la concurrence est parfois accusée de remettre en cause les services publics, alors même qu'ils génèrent des externalités positives. Par ailleurs, cette politique a un certain nombre de difficultés à réguler les grandes entreprises du numérique qui ne sont pas européennes.
  • Banque centrale
    Banque des banques commerciales. L'objectif principal de la BCE est la stabilité des prix.
  • Outils de la BCE
    • Taux directeur (prêt)
    • Forward guidance (guidage prospectif)
    • Quantitative easing (assouplissement quantitatif)
  • Dans la zone euro, la politique monétaire est unique et conduite par la BCE. Cependant, cette politique monétaire se heurte à des difficultés, compte-tenu de l'hétérogénéité de la zone euro. En effet, la BCE doit trouver une politique monétaire qui puisse satisfaire des pays économiquement différents.
  • L'activité de la BCE reste cependant efficace sur l'activité de la zone euro car le taux directeur et le quantitative easing sont des instruments efficaces.
  • Politique budgétaire
    L'ensemble des mesures entraînant des conséquences sur le budget d'un État.
  • Politiques budgétaires dans l'UE
    • Politique budgétaire de l'UE
    • Politiques budgétaires nationales de chaque État
  • Politique budgétaire de relance
    Stimuler la croissance économique en agissant sur la demande globale (effet multiplicateur de la dépense publique)
  • Les politiques budgétaires permettent d'agir sur la conjoncture (l'état de l'économie à un moment donné). Des politiques de relance peuvent alors être mises en place dans les périodes de récession. Et des politiques de rigueur peuvent être appliquées quand l'expansion est trop forte.
  • Une politique budgétaire européenne n'est pas possible car les montants disponibles ne permettraient pas d'agir sur la conjoncture.
  • Les politiques budgétaires nationales ont des effets sur les autres pays de l'UE. La relance des uns peut augmenter les exportations des autres. Une relance excessive peut aussi conduire à une inflation. L'UE a donc mis en place plusieurs règles, encadrant les politiques budgétaires nationales (PSC qui encadre les déficits et les dettes).
  • Au sein de l'UE, les difficultés de coordination des politiques conjoncturelles s'expliquent par le fait que les politiques budgétaires de chaque État et la politique monétaire de la BCE sont décidées par des pouvoirs séparés.
  • L'hétérogénéité rend difficile la conduite d'une politique économique unique. Les chocs asymétriques (événements ayant des conséquences différentes selon les pays) sont difficiles à traiter avec les règles budgétaires du PSC et la politique monétaire unique.
  • Cependant, l'UE reste efficace en cas de choc symétrique (choc ayant des conséquences identiques selon les pays). Et cette union constitue une puissance commerciale non-négligeable face aux États-Unis et à la Chine.