Les effets biologiques des rayonnements ionisants sont décrits dans le cours "Exploration et imagerie médicale 19".
Le radium a été découvert par Pierre et Marie Curie en 1898.
Le radium était présent partout avant la première guerre mondiale, utilisé dans plusieurs secteurs pour ses propriétés radioactives, notamment en cosmétique, boissons alcoolisées, cures thermales et en médecine.
En imagerie on retrouve un effet stochastique.
L’irradiation artificielle en France est de 2,4 mSv/an.
L’irradiation naturelle en France est de 2,4 mSv/an.
En radiothérapie on retrouve un effet déterministe.
Au seuil de dangerosité à 100mSv, on a l’apparition d’effets radiobiologiques graves.
Le radium a été interdit en 1937 pour toutes utilisations non médicales à la suite de l'apparition de premiers cancers et de premières radiodermites.
Il existe deux types d'effets biologiques des rayonnements ionisants : obligatoires (à une dose donnée) et aléatoires (peuvent survenir ou non).
Les doses fortes sont définies comme étant des doses supérieures à 1Gy.
Les doses faibles sont définies comme étant des doses inférieures à 1Gy.
La relation doses/effet (seuil) est une notion importante en radioprotection.
La probabilité/dose (pas de seuil) est également une notion importante en radioprotection.
Les symptômes de l'irradiation aiguë peuvent apparaître de manière précoce (jours, semaines) ou tardive (années, générations).
Le syndrome d'irradiation comprend des symptômes tels que l'asthénie, les maux de tête, les nausées et peut même entraîner le décès.
La cancerogenèse est un effet secondaire des rayonnements ionisants, qui peut apparaître pour des doses supérieures à 100 mSv.
Les applications des rayonnements ionisants comprennent la radiothérapie, les accidents nucléaires, les risques militaires/terroristes et l'imagerie.
Les rayonnements ionisants présentent des risques environnementaux.
La source d’exposition la plus commune en France est l’irradiation naturelle, avec une exposition moyenne de 2,4 mSv/an.
La probabilité de survenue des effets stochastiques est aléatoire.
En imagerie, l’utilisation de très faibles doses est associée aux effets stochastiques.
La probabilité de survenue des effets stochastiques est obligatoire.
Les effets stochastiques ont une relation linéaire sans seuil.
La relation entre la dose et la probabilité de survenue d’un effet radiobiologique est faible (quelques %) et plus la dose augmente, plus la probabilité de survenue de l’effet est forte (gravité des effets non modifiés contrairement aux effets déterministes).
Si <0.1 Gy, la probabilité de survenue des effets stochastiques est inconnue.
Pour les fortes doses, la probabilité de survenue des effets à long terme diminue en raison de la létalité cellulaire (effets radiothérapeutiques).
Avec un faible débit de dose, on aura une courbe similaire mais décalée sur la droite, c’est-à-dire que le seuil de dose à atteindre pour observer ces effets sera plus élevé.
Notion de seuil : caractéristique principale qui distingue les effets déterministes des effets stochastiques.
En radiothérapie, l’utilisation de fortes doses >/= à 1Gy est associée aux effets déterministes.
Les effets stochastiques entraînent un syndrome aigu d’irradiation.
Les effets stochastiques surviennent à fortes doses.
Pour une irradiation avec un débit de dose élevé, la probabilité de survenu d’un effet est faible si < 1 Gy (courbe sigmoïde).
Les effets déterministes surviennent de manière précoce.
Si > 1 Gy, des effets biologiques surviennent dans 100% des cas.
Les effets déterministes ont un effet cancérigène.
Entre les 2, le seuil de dangerosité à 100mSv marque l’apparition d’effets radiobiologiques bénins.
Les effets déterministes surviennent à faible doses.
Plus la dose est élevée plus la gravité de l’effet sera grande.