NUCLEOTIDE = NUCLEOSIDE estérifié en C5’ du désoxyribose par un gr. PHOSPHORYL
Composition de l’ADN caractéristique d’une espèce
(A+T) / (G+C) est variable d’une espèce à l’autre
La chaîne a une polarité 5’Ph - 3’OH
Structure de l’ADN:
ADN constitué de 2 brins complémentaires (=bicaténaire)
Brins liés par des liaisons hydrogènes entre bases complémentaires (A-T, G-C)
Les bases azotées liées par les liaisons hydrogènes sont tournées vers l'intérieur
Les riboses et les acides phosphoriques (hydrophiles) sont tournés vers l'extérieur
Absorbe dans l’UV (260nm)
Pas de l’hélice: 34A °, 1 base tous les 3.4A °, 10 bases / tour de spire
Agent intercalant: le bromure d’éthidium
Réplication de l’ADN:
L’ADN se réplique d’une façon semi-conservative
Sens de la copie: dans le sens 5' 3', de façon complémentaire (A-T, G-C), antiparallèle
Eléments nécessaires: un ADN parental, des nucléotides (dATP, dTTP, dCTP, dGTP), du Mg2+, des enzymes, une amorce avec une extrémité 3’OH libre
Chez les procaryotes: ouverture de l'ADN double brin à l'origine de réplication, déroulement de l’ADN, stabilisation du simple brin
Chez les eucaryotes: synthèse du brin précoce (+) et du brin tardif (-) en plusieurs étapes
Réparation de l’ADN:
Chez l'Homme: nombreux systèmes enzymatiques pour réparer le DNA
Réparation d'une hydrolyse accidentelle d'une liaison phosphodiester sur un brin de DNA fait intervenir la DNA ligase
Les nucléotides endommagés ou anormaux sont enlevés et remplacés
Réparation d'un dommage portant sur les deux brins du DNA se fait par recombinaison
Les Mutations:
Changement permanent de la structure de l’ADN conduisant à une protéine de structure primaire différente
Types de mutations: substitution non-synonyme (faux sens, non sens), substitution silencieuse
Apparition d'un caractère différent en cas de substitution non-synonyme
Autres modifications entraînant une protéine plus longue ou plus courte, décalage de la lecture des codons
Les mutations génétiques peuvent résulter en changements dans le phénotype de l'individu
Les types de mutations sont :
Substitution : remplacement d'un nucléotide par un autre
Délétion : suppression d'un ou de plusieurs nucléotides
Insertion : addition d'un ou de plusieurs nucléotides
Les délétions peuvent avoir différentes conséquences en fonction de leur longueur :
De 1 ou 2 nucléotides, elles décalent le cadre de lecture (codons)
De 3 nucléotides, elles aboutissent à la suppression d'un acide aminé dans la protéine exprimée
De grande longueur, elles peuvent supprimer l'expression d'un ou de plusieurs exons, voire d'un gène entier
Si trois nucléotides étaient retirés, il y aurait un (ou deux) acidesaminés inexacts mais le cadre de lecture resterait le même et la traduction se poursuivrait normalement avec un acide aminé de moins
Les insertions sont l'addition d’un ou plusieurs nucléotides dans la séquence primaire d’un ADN
Les transpositions sont l'insertion d’une séquence d’ADN nouvelle au niveau d’une coupure de l’ADN génomique
L'ADN mitochondrial est autonome mais insuffisant pour coder toutes les protéines nécessaires à la mitochondrie
L'ARN (acide ribonucléique) :
Est composé de ribose
Contient la base Uracyle qui s'apparie avec A par 2 liaisons hydrogènes
Peut être monocaténaire sauf pour certains virus (bicaténaire)
Existe sous forme de 3 types principaux : ARN ribosomiques, ARN de transfert, ARN messager
Les nucléotides sont liés les uns aux autres par des groupements phosphate, par l'intermédiaire de liaisons phosphodiester au niveau des carbones 3' et 5’ du ribose
Lors de la transcription, l'ARN polymérase relie des précurseurs nucléosides triphosphates monomères pour former une chaîne d’ARN
Dans la transcription des procaryotes :
L'ARN polymérase se fixe sur une séquence spécifique appelée promoteur
L'ARN polymérase ouvre un tour de la double hélice d'ADN pour exposer une courte section d'ADN monocaténaire (matrice)
L'élongation se fait dans le sens 5’ 3’ en ajoutant un nouveau ribonucléotide triphosphate à l’extrémité 3’OH de la chaîne d’ARN en cours d’élongation
Dans la terminaison de la transcription, l'élongation de l’ARN se poursuit jusqu’à la lecture des signaux de terminaison au niveau desquels l’ARN polymérase libère la chaîne d’ADN matrice et la chaîne d’ARN néosynthétisée
Dans les eucaryotes, il existe différentes ARN polymérases pour la synthèse de différents types d'ARN : ARN polymérase I pour la synthèse des ARNr, ARN polymérase II pour la synthèse des ARNm, ARN polymérase III pour la synthèse des ARNt et ARN 5S
La régulation de l’expression d’un gène a lieu à quatre niveaux : lors de la transcription, lors de la maturation du transcrit, lors de la traduction, lors de l'activation de la protéine mature
La RNA polymérase est l'enzyme-clé de l'expression d'un gène
La maturation des ARNm chez les eucaryotes implique l'élimination des introns par un processus d'épissage pour former un ARNm mature
Avant de passer dans le cytoplasme, les ARNm subissent des modifications des extrémités 5’ et 3’, ainsi que l'excision-épissage des introns pour produire un ARNm mature
Des signaux de fin de transcription se retrouvent à la fin de la plupart des gènes des mammifères, indiquant à l'ARN polymérase II de se décrocher
L'épissage alternatif peut conduire à plusieurs types d’ARNm ayant chacun en propre certains exons ainsi que des exons en commun
La régulation de l’expression génique est un processus complexe impliquant plusieurs étapes et mécanismes pour assurer la synthèse correcte des protéines nécessaires à l'organisme