Sommeil VRAI

Cards (33)

  • Le sommeil occupe environ 1/3 de nos vies
  • Le sommeil n'est pas une simple diminution de l'activité cérébrale
  • Conséquences de la privation de sommeil
    • Problèmes moteurs
    • Problèmes cognitifs
    • Problèmes immunitaires
    • Difficulté à contrôler la température corporelle
    • Prise de poids
    • Éventuellement, la mort
  • Les fonctions des rêves et les périodes de « mouvement rapide des yeux » ne sont pas bien comprises
  • Les animaux diurnes n'ont pas besoin d'être actifs la nuit
  • Les mammifères marins dorment
    Un hémisphère à la fois
  • Le sommeil permet
    • De reconstituer des réserves de glycogène
    • De réduire la concentration d'adénosine dans le SNC
  • La température du corps diminue la nuit (il fait plus froid)
  • 2. Électroencéphalogramme: qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que ça mesure ?

    Mesure de l’activité électrique (potentiels postsynaptiques et non pas potentiels d’action) du cortex cérébral par des électrodes placées sur le cuir chevelu. Électroencéphalogramme (EEG) Ondes cérébrales : mesurent de l’activité globale de milliers de neurones entre deux électrodes. Alternance de pics et de vallées. La fréquence = nombre de pics pas seconde (1 Hz = 1 pic/seconde) L’amplitudes des ondes = la hauteur des pics = le nombre de neurones actifs simultanément
  • Épilepsie
    Décharges torrentielles largement synchronisées et rythmiques de groupes de neurones cérébraux. Affecte souvent l'ensemble de l'activité cérébrale.
  • Épilepsie
    • Parfois localisée: cortex moteur= mouvement incontrôlé d'un membre; cortex sensoriel: sensation anormale d'une odeur, de lumière, hallucinations; lobe temporal: peut affecter la mémoire, impression de déjà vu
  • Signes d'épilepsie
    • Perte de conscience
    • Convulsions musculaires intenses, particulièrement au niveau du visage
    • Perte de la maîtrise des sphincters
    • Morsure incontrôlée de la langue
    • Hallucinations sensorielles (parfois annonciatrices de la crise à venir)
  • Causes d'épilepsie
    • Tumeur
    • Trauma
    • Infection
    • Maladie vasculaire cérébrale
  • Vigilance
    Surveillance attentive, sans défaillance
  • Somnolence
    État intermédiaire entre la veille et le sommeil, perte de conscience et engourdissement momentanés
  • Sommeil
    Inconscience partielle à laquelle on peut mettre fin par une stimulation
  • Stupeur
    Généralement causé par traumatisme, intoxication, hypothermie, maladie mentale, stress posttraumatique ou psychotrope. État de conscience limitée avec une incapacité à ressentir, penser, juger, ainsi que d'agir ou réagir de façon appropriée à la situation
  • Coma
    État pathologique caractérisé par une perte prolongée de conscience, de réponse aux stimuli sensoriels et de motilité, avec conservation relative des fonctions végétatives. Ce n'est pas un sommeil profond car l'activité corticale et du tronc cérébral est inférieure
  • 5. Role des récepteurs d’adénosine dans l’éveil et la fatigue.

    La grande activité métabolique durant le jour consomme des molécules d’ATP et résulte en l’augmentation de la concentration d’adénosine extracellulaire, ce qui produit des effets précurseurs du sommeil..
  • Role formation réticulaire dans l'éveil et la fatigue
    • Certains noyaux de l’hypothalamus l’inhibent pour permettre le sommeil. Le système réticulaire ascendant maintient le cortex cérébral en état de veille. Les flèches ascendantes en mauve représentent les influx sensitifs qui y parviennent. Le système réticulaire descendant, La flèche descendante rouge représente les commandes motrices qui jouent un rôle dans la régulation du tonus musculaire, ainsi que l’inhibition des mouvements volontaires durant le sommeil paradoxal.
  • Cycle éveil-sommeil
    Cycle normal d'environ 24 heures pour les humains (rythme circadien) même en absence de lumière. Cycle réglé par l'hypothalamus.
  • Fonctionnement de l'horloge biologique
    1. Lumière du jour stimule la rétine
    2. Stimulation transmise à l'hypothalamus (noyau suprachiasmatique) relié à l'épiphyse
    3. Diminution de l'intensité lumineuse augmente production de mélatonine (hormone du sommeil) dans l'épiphyse
    4. Mélatonine inhibée le système réticulaire activateur ascendant (SRAA) du cortex
    5. Retour de la lumière arrête production de mélatonine, active le SRAA, mène à l'éveil
  • Ondes alpha
    1. 13 Hz, de faibles amplitudes mais régulières et rythmiques, indiquent l'état de veille et de relaxation mentale
  • Ondes bêta
    15-60 Hz, rythmiques mais irrégulières et à fréquence élevée, produites en état de veille actif (concentration)
  • Ondes thêta
    1. 8 Hz, lentes et irrégulières, courantes chez les enfants, anormales chez les adultes éveillés, observables en état de somnolence ou d'hypnose et durant les stades 2 et 3 du sommeil lent
  • Ondes delta
    < 4 Hz, très lentes et de fortes amplitudes, surviennent pendant le stade 4 du sommeil lent profond ou lorsque le système réticulaire activateur ascendant est amorti (anesthésie)
  • Lien entre ondes et activité cérébrale
    Différents types d'ondes cérébrales indiquent différents états de conscience et de sommeil
  • 8. Caractéristiques des quatre stades du sommeil paradoxale
    Environ 90 minutes après l’endormissement Sommeil paradoxal : • activité irrégulière avec l’apparition d’ondes alpha (normalement observées dans l’état de veille) • rêves (inhibition des mouvements volontaires) • activation du système nerveux sympathique (température corporelle, rythme cardiaque et respiratoire, pression artérielle) • 30 à 40% d’augmentation de la consommation de glucose et d’oxygène • MRE (mouvements rapides des yeux) • érection chez l’homme, excitation chez la femme
  • 9. Organisation du sommeil : comment se succèdent les stades durant une nuit de sommeil ?
    4 à 6 cycles de sommeil par nuit se terminant par sommeil paradoxal. Pas de stade 1 avant le sommeil paradoxal. • Augmentation de la durée du sommeil paradoxal (rêves) d’un cycle à l’autre. • Les stades 3 et 4 du sommeil lent profond raccourcissent et disparaissent au fur et à mesure que la nuit progresse.
  • Autres manifestations physiologiques observées durant le sommeil
    • Allongement de la période de sommeil paradoxal (REM) de 10 à 50 minutes
    • Disparition du stade 4 du sommeil lent profond après les deux premiers cycles de sommeil
    • Mouvement rapide des yeux ne se produit que pendant le sommeil paradoxal, sauf durant le stade 1 du premier cycle (endormissement)
    • Contraction des muscles du cou (EMG) plus intenses au moment de l'endormissement, avant et après REM, et avant le réveil
    • Augmentation des fréquences cardiaque et respiratoire, de la pression sanguine, du métabolisme et température durant les périodes de sommeil paradoxal, presqu'aux niveaux atteints durant l'éveil
    • Érection du pénis durant le sommeil paradoxal, plus intense dans les cycles tardifs
  • Besoins en sommeil selon l'âge
    • Nourrisson : 16 heures
    • Adolescents : Moyenne 9 heures, horloge biologique décalée plus tard
    • Adultes : En moyenne 7,5 heures, 75% dorment entre 6,25 et 8,75 heures, 10% dorment 9 heures et plus, 5% dorment moins de 6 heures
    • Personnes âgées : 7 à 8 heures, réduction de la production de mélatonine, horloge biologique avancée
  • Composition du sommeil selon l'âge
    1. Nourrisson : 50% de sommeil paradoxal
    2. Vers 10 ans : 25% de sommeil paradoxal
    3. Stade 4 du sommeil lent raccourcit tout au long de la vie, disparaît chez beaucoup d'aînés (60 ans et plus) : sommeil plus léger
  • 12. Problèmes associés aux troubles du sommeil.
    Description : • État d'éveil inconscient durant le sommeil, de courte durée (<10 minutes) mais pouvant durer plus longtemps.