Un contrat conclu par deux personnes physiques majeures de sexe différent ou de même sexe pour organiser leur vie commune
La loi sur le PACS est votée
1999
Vie commune
La notion de vie commune ne couvre pas seulement une communauté d'intérêt et ne se limite pas à l'exigence d'une simple cohabitation entre deux personnes; la vie commune suppose outre une résidence commune, une vie de couple
Le PACS est un contrat très encadré par des dispositions d'ordre public, lié à la vie de couple
Partenaire
Membre de la famille
Conditions de fond pour former un PACS
Volonté de conclure un PACS
Pas d'inceste
Pas de polygamie
Volonté de conclure un PACS
Volonté libre et éclairée, sans vice du consentement (erreur, violence, dol)
Capacité pour conclure un PACS
Majeurs, mineurs assistés par tuteur/curateur, pas de dispense
Restrictions à la volonté de conclure un PACS
Interdiction de l'inceste
Interdiction de la "polypacsie"
Il n'existe pas de dispense pour l'interdiction de l'inceste dans le PACS
La conclusion d'un mariage met automatiquement fin au PACS
Conditions de forme pour former un PACS
Déclaration conjointe au greffe du tribunal d'instance
Rédaction d'un contrat écrit
Enregistrement et publicité par l'officier d'état civil
Le PACS ne prend effet qu'à compter de son enregistrement
Effets personnels du PACS
Création de liens juridiques entre les partenaires, qui ne sont plus des étrangers l'un pour l'autre
Obligations personnelles des partenaires
Devoir de vie commune
Devoir d'assistance
Limites aux obligations personnelles
Pas d'obligation de fidélité expressément prévue, mais devoir de respect
Effets patrimoniaux du PACS
Financement de la vie quotidienne
Régime des biens
Financement de la vie quotidienne
Aide matérielle et assistance réciproque, proportionnée aux facultés de chacun
Solidarité des dettes contractées pour les besoins de la vie courante
Régime des biens
Séparation de biens avec présomption d'indivision
Convention d'indivision d'acquêts
Indivision de droit commun
Cas de dissolution du PACS
Décès
Décision de justice (tutelle)
Mariage
Volonté conjointe
Volonté unilatérale
Le PACS se dissout au jour du décès de l'un des partenaires
Le tuteur d'un partenaire peut rompre le PACS sur autorisation du juge ou du conseil de famille
Dissolution du PACS
Le PACS se dissout par le décès de l'un des partenaires, par décision de justice, ou par le mariage
Dissolution du PACS par décision de justice
Le tuteur d'un partenaire peut rompre le PACS sur autorisation du juge ou du conseil de famille
Dissolution du PACS par le mariage
Le PACS est rompu si on se marie avec le partenaire, ou si on épouse quelqu'un d'autre
Dissolution volontaire du PACS
1. Volonté conjointe : les partenaires écrivent ensemble une déclaration à l'officier d'état civil
2. Volonté unilatérale : une personne veut dissoudre et doit prévenir le partenaire avant l'officier d'état civil
La date de dissolution du PACS peut être au jour du décès, du mariage, ou au jour de l'enregistrement de la dissolution
Pour les tiers, la dissolution du PACS est au jour de la publicité de l'enregistrement sur les actes d'état civil
Conséquences de la rupture du PACS pendant la vie
Partage des biens à l'amiable, possibilité de demander des dommages-intérêts devant le juge
Conséquences de la rupture du PACS à cause de mort
Liquidation des biens, pas de vocation successorale mais droit au logement
Concubinage
Union de faits caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité entre deux personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple
Le concubinage a longtemps été ignoré par le droit, mais est maintenant réglementé par l'article 515-8 du code civil
Le concubinage suppose la vie commune, qui préexiste au concubinage
Il n'y a pas de régime spécifique au concubinage, le droit n'a pas vocation à enrichir l'union de faits qu'est le concubinage
Aucune obligation n'est imposée aux concubins pendant l'union, le droit commun s'applique
Il n'y a pas de régime spécifique à la rupture du concubinage, le droit commun s'applique
Palliatifs du droit commun en cas de séparation des concubins
Reconnaissance d'une société créée de fait, application de l'enrichissement sans cause, obligation naturelle pouvant devenir civile
Palliatifs du droit commun en cas de décès d'un concubin
Possibilité de legs, clause de tontine, indemnisation du préjudice par un tiers responsable
Il n'y a qu'en matière de bail d'habitation que la loi s'est préoccupée des effets de la rupture d'un concubinage