En 2003 57% des firmes exportatrices étudiées sont présentes dans un ou deux pays étranger (généralement Allemagne, Belgique et Luxembourg)
La concentration des firmes exportatrices:
Aux Etats-Unis 10% des entreprises exportatrices réalisent 96% des exportations (Bernard et al, 2007).
En France, 10% des firmes 84% des exportations.
Freund et Pierola (2015) : sur 32 pays en développement, une entreprise réalise au moins 15% des exportations
On a une majorité d’entreprise qui exportent qu’un seul type de service dans un seul pays.
Les firmes exportatrices sont généralement plus grandes que la moyenne -> plus de main d’œuvre pour gérer la partie exportation
Parmi les firmes exportatrices, les firmes qui produisent une diversité de produits sont les plus importantes.
=> des firmes multiproduits
Les firmes multiproduits dominent : aux US 90% de la production exportée.
Les firmes exportatrices sont aussi des firmes importatrices : Bas et Strauss-Kahn (2014) : 81% des firmes exportatrices de leur échantillon importent une partie de leurs consommations intermédiaires Les produits importés sont sources
-> d’efficacité : baisse du prix des intrants -> de productivité : transfert technologique
Halpern et al (2015) : efficacité à mélangerinputs domestiques et importés car imparfaitement substituables
Modèle de Melitz (2003)
La position internationale: hétérogénéité sur le marché
Ont les coûts de production les plus faibles => elles pourront être compétitives à l'étranger malgré les coûts fixes et gagner des parts de marché => leurs recettes espérées sont supérieures aux coûts
Ne compensent pas leur perte de demande par la demande étrangère => perte d'économies d'échelle => au-dessous d'un certain seuil de production, elles sortent du marché
Restent compétitives, maintiennent voir accroissent leurs parts de marché grâce à l'international => hausse des économies d'échelle et baissedes coûts de production => gains de compétitivité
Suffisamment compétitives pour faire face à la concurrence des firmes étrangères mais pas assez pour exporter => Elles survivent mais perdent des parts de marché
Modèle de Melitz (2003) : la mobilité des facteurs
Le travail et le capital se déplacentdes entreprises les moins productives vers les plus productives => ↗ de la demande de T dans les entreprises exportatrices => ↗ de la rémunération du travail => Les entreprises les moins productives disparaissent : effet de rationnalisation => La productivité moyenne de la branche augmente
Permet d'obtenir des prix moyens plus faibles qu'en économie fermée => hausse des économies d'échelle des entreprises exportatrices => disparition des entreprises les moins productives
L’investissement direct à l’étranger selon le FMI : « engagements de capitaux effectués en vue d’acquérir un intérêt durable, voire une prise de contrôle, dans une entreprise exerçant ses activités à l’étranger ».
-> c’est le seuil de 10% du capital détenu par la société mère
Pour les entreprises françaises du CAC 40 détenue par l’étranger en 2015, le seuil est de : 46% en moyenne et supérieur à 25% dans 95% des cas
Les IDE ou externalisation :
Une entreprise peut externaliser une partie de sa production : sous-traitance