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Cards (16)

  • Sémiologie quantitative
    Étudie la valeur d'un examen clinique et des examens complémentaires dans l'estimation des probabilités diagnostiques
  • Probabilités diagnostiques
    Les éléments recueillis à l'entretien et à l'examen physique permettent de hiérarchiser la probabilité des hypothèses diagnostiques en vue de rationaliser la prescription
  • Décision diagnostique et thérapeutique
    1. Pour chaque hypothèse diagnostique, il existe un intervalle allant de 0 à 1 dans lequel on peut situer sa probabilité
    2. L'examen clinique et les examens complémentaires font évoluer la probabilité diagnostique de chaque hypothèse
    3. Lorsque la réflexion diagnostique progresse, soit notre hypothèse devient suffisamment probable pour que le traitement correspondant débute, soit notre hypothèse devient si peu probable qu'on l'abandonne
    4. On peut imaginer un seuil de probabilité au-dessus duquel le traitement est mis en route, et un autre en dessous duquel l'hypothèse est rejetée
    5. Quand la probabilité d'une hypothèse se situe entre les deux seuils, il faut compléter l'examen clinique de façon stratégique pour faire passer la probabilité au-dessus du seuil de traitement ou en dessous du seuil de test
  • Signe pathognomonique
    Signe clinique suffisant à confirmer à lui seul un diagnostic, c'est-à-dire de faire monter sa probabilité à 1
  • Signe constant
    Signe clinique permettant d'exclure la maladie quand il est absent, c'est-à-dire de faire tomber sa probabilité à 0
  • Examen clinique
    • Les signes cliniques qui autorisent une certitude diagnostique sont rares. C'est pourquoi le médecin raisonne en condition d'incertitude, ce qui lui impose de faire des paris
    • La sémiologie quantitative s'attache donc à étudier la valeur des signes cliniques (sensibilité, spécificité) pour estimer les probabilités diagnostiques
    • La question qui se pose dans la démarche diagnostique est : « le patient est-il malade s'il présente ou non tel signe ? » ➔ Ce sont les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN)
  • Table de contingence
    Quantifie le rapport entre un signe clinique et la maladie qu'il doit indiquer
  • Sensibilité (Sn)

    Fréquence du signe chez les malades
  • Spécificité (Sp)

    Fréquence de l'absence du signe chez les non- malades
  • Signes pathognomoniques
    Leur présence affirme le diagnostic = pas de FP, Sp= 100%, Signes parfaitement spécifiques
  • Signes constants
    Leur absence exclut le diagnostic= pas de FN, Sn= 100%, Signes parfaitement sensibles
  • Rapports de vraisemblance positif (RV P)
    Plus le rapport de vraisemblance positif est grand, plus la présence du signe est en faveur de l'hypothèse. Un signe parfaitement spécifique ou signe pathognomonique (Sp=1) a un rapport de vraisemblance positif infini, sa présence établit la maladie
  • Rapports de vraisemblance négatif (RV N)

    Plus le rapport de vraisemblance négatif est petit, plus l'absence du signe diminue la probabilité de la maladie. Un signe parfaitement sensible ou signe courant (Sn = 1) a un rapport de vraisemblance négatif à zéro, son absence exclut la maladie
  • Rapports de vraisemblance positif et négatif de quelques signes pour le diagnostic de maladie coronaire chez les sujets souffrant de douleurs thoraciques épisodiques
    • La présence du signe augmente la probabilité de la maladie si le rapport de vraisemblance positive est >1 et la diminue s'il est <1
  • Nomogramme de Fagan
    Permet de calculer les probabilités diagnostiques en fonction des signes observés
  • Le médecin comme processeur d'informations
    • La sémiologie quantitative opérationnalise la démarche de traitement de l'information du médecin
    • En France, les étudiants n'apprennent pas les valeurs diagnostiques des signes
    • Il est donc difficile pour nous de donner une valeur aux signes trouvés chez nos patients (tendance à survaloriser, crépitants n'induit pas forcément une pneumonie: spécificité imparfaite!)