Motif non inhérent à la personne du salarié, résultant soit d'une suppression ou transformation d'emploi, d'une transformation d'emploi, ou d'une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel de son contrat de travail, et consécutives à des difficultés économiques, des mutations technologiques, la cessation d'activité de l'entreprise, ou une réorganisation de l'entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité
1. Critères fixés par principe par convention ou accord collectif, à défaut par l'employeur
2. Critères imposés par le Code du travail: charges de famille, ancienneté, caractéristique sociales rendant la réinsertion professionnelle particulièrement difficile, qualités professionnelles
3. Application des critères à l'ensemble des salariés relevant de la catégorie professionnelle concernée et sur l'ensemble du périmètre géographique
Négociation et validation du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)
1. Élaboré par un ou plusieurs syndicats représentatifs ayant recueilli au moins 50% des voix au 1er tour des dernières élections professionnelles ou par le conseil d'entreprise
2. Validé par la DREETS
3. À défaut, document unilatéral établi par l'employeur
Éléments fournis de manière dématérialisée : information de l'ouverture des négociations, projet de licenciement, informations et documents transmis aux représentants du personnel et procès-verbaux des réunions, PSE pour validation (accord collectif) ou homologation (document unilatéral), bilan de mise en œuvre du PSE
1. Élaboration d'un plan de sauvegarde par l'employeur et l'administrateur judiciaire exposant le niveau et les perspectives d'emploi, les conditions sociales envisagées pour la poursuite d'activité, les licenciements économiques prévus avec les actions facilitant le reclassement
2. Obligation de notification du jugement de sauvegarde à la DREETS
3. Délais d'homologation/validation par la DREETS et de consultation du CSE plus courts
Mise en place d'une période d'observation durant laquelle seuls les licenciements présentant un caractère urgent, inévitable et indispensable peuvent être autorisés par le juge-commissaire
Délais d'homologation/validation par la DREETS plus courts et notification du jugement arrêtant le plan de redressement à la DREETS pour les "grands" licenciements économiques
Pendant le délai de réflexion : possibilité pour l'employeur de notifier le licenciement à titre conservatoire et pour le salarié de bénéficier d'un entretien d'information auprès de France Travail
Pas de droit à préavis et d'indemnité de préavis pour le salarié
Indemnité de préavis versée à France Travail pour financer les actions mises en place dans le cadre du CSP, dans la limite de 3 mois de salaire (le surplus éventuel étant versé au salarié)
Salarié de moins d'un an d'ancienneté : indemnité de préavis due au salarié et non à France Travail, mais pas de réalisation du préavis
Indemnité légale ou conventionnelle de licenciement due aux salariés
1. Début du congé à l'expiration du délai de réflexion
2. Organisation d'un entretien d'évaluation et d'orientation afin de définir un projet professionnel et les actions de formation éventuellement nécessaires
3. Remise par la cellule d'accompagnement à l'employeur et au salarié d'un document précisant le contenu et la durée des actions prévues
4. Fixation de la durée du congé, au vu de ce document, par l'employeur, entre 4 et 12 mois, voire 24 mois en cas de formation ou reconversion professionnelle
5. Remise par l'employeur d'un document précisant les caractéristiques du congé, les actions mises en œuvre, les droits et obligations du salarié, les actions financières par l'employeur
Rémunération maintenue pour le salarié pendant le préavis et, si congé de reclassement plus long que le préavis, maintien de la rémunération à hauteur de 65% à compter de l'expiration du préavis
Indemnité de licenciement légale ou conventionnelle due au terme du congé (sans prise en compte de la durée du congé dépassant celle du préavis pour la déterminer)