Photophosphorylation non-cyclique
1. Absorption de l'énergie des photons par le complexe antennaire du photosystème II (PSII)
2. L'électron photoexcité d'un P680 est transféré à la phéophytine, une chlorophylle modifiée qui agit comme accepteur primaire d'électrons
3. Pour recharger le PSII de 2 électrons, le complexe d'évolution de l'oxygène photolyse une molécule d'eau en 2H+ + 1/2 O2 + 2e-
4. La phéophytine passe 2 électrons à la plastoquinone A (PQ A), qui elle-même les passe à la PQ B. Celle-ci prélève simultanément 2 H+ au stroma et se réduit en PQ B H2 (plastoquinol)
5. PQ B H2 transfère ses électrons au complexe du cytochrome b6f et redevient PQ B (forme oxydée). Ses H+ sont libérés dans la lumière thylakoïdale via le complexe cytochrome b6f
6. Les électrons, une fois dans le complexe cytochrome b6f, sont dirigés vers une plastocyanine jusqu'au PSI. Le PSI reçoit de l'énergie lumineuse et photoexcite les électrons au niveau des P700
7. L'électron excité d'un P700 est transféré à A0 (fonction équivalente à la phéophytine du PSII), puis à A1 (une phyloquinone), puis à la ferrédoxine (FD, une protéine fer-soufre). La ferrédoxine-NADP+ réductase (FNR) les utilise pour catalyser NADP+ + 2H+ + 2e- → NADPH + H+ (soit une réduction de NADP+)
8. Le flux de H+ à travers l'ATP synthase permet la formation d'ATP à partir d'ADP et de phosphate inorganique. C'est pour cette raison que le processus s'appelle photophosphorylation.