Pour visualiser, on injecte un produit de contraste à l’intérieur, ici l’iode 127, beaucoup plus dense que les tissus biologiques et qui crée donc un contraste dans l’image.
Depuis l'Antiquité, deux écoles grecques de philosophie s'affrontent : l'Ecole de Platon et Aristote qui représente la théorie officielle pendant 2000 ans et l'Ecole de Leucippe et Démocrite qui introduit le concept d'atome, la plus petite quantité de matière qui ne peut être coupée.
La conception du concept d'atome continuera d'évoluer au fil du temps avec la découverte de la structure fine de l'atome et premières notions de mécanique quantique par Thomson, Planck, Rutherford et Einstein jusqu'au modèle actuel : l'atome est constitué d'un noyau autour duquel gravitent des électrons, et entre eux énormément de vide.
L'atome est composé d'électrons gravitants autour d'un noyau, lui-même constitué de particules élémentaires : les nucléons (protons + neutrons), eux-mêmes constitués de quarks.
En IRM, on utilisera les propriétés magnétiques de certains nucléides tels que l’hydrogène, l’hélium, le sodium le phosphore et le gadolinium comme produit de contraste.
Grâce à cette possibilité de variation, en plus des 115 éléments de la classification de Mendeleïev, on peut compter plus de 2000 nucléides artificiels ou naturels en faisant varier leur nombre de neutrons.
L’iode est utilisé dans différentes techniques d’imagerie et de thérapie en médecine : radiologie, scintigraphie, thérapie, réalisation de dosages biologiques.
Les éléments légers, moitié supérieure du tableau, sont tous naturels, sauf le Technétium, qui a un intérêt particulier pour la scintigraphie en imagerie médicale.
La périodicité des propriétés physiques, comme le rayon atomique, le potentiel d’ionisation, l’électronégativité, le point de fusion, est observée si on classe les éléments par ordre croissant de numéro atomique Z.
En VERT, ce sont des nucléides utilisés pour l’imagerie par scintigraphie, qui est l’injection d’un nucléide radioactif souvent couplé à une molécule biologique, un vecteur, de manière à analyser une fonction des organes ou du métabolisme.
La structure fine d’un atome est constituée de particules élémentaires et de forces d’interaction qui permettent à ces particules d’interagir entre elles.
Le quantum de la force nucléaire forte est le gluon, qui porte bien son nom car c'est un peu comme de la glue qui permet aux quarks et aux nucléons de tenir ensemble.