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  • Bactérie
    Organisme unicellulaire procaryote
  • Bactérie
    • Taille de 1 µm (0.5 à 10µm)
    • Possède des éléments constants : paroi (quelque chose à l’extérieur de la cellule), membrane plasmique (structure particulière), ribosomes, cytoplasme, chromosome bactérien (ADN), ARN messager
  • Ribosomes
    Structure permettant la synthèse des protéines dans le cytoplasme
  • L’intérêt de la bactériologie est la pathologie et les maladies infectieuses d’origine bactérienne
  • Il n’y a pas de mitochondries ou de chloroplastes dans une bactérie !
  • Les bactéries sont des procaryotes, unicellulaires
  • Tableau à compléter
    A) ADN dans le noyau
    B) Absence de noyau
    C) Scissiparité
    D) peptidoglycane
    E) 80s
    F) 70s
    G) Complexe
    H) Simple
    I) Chitine ou cellulose
    J) Mitose - méiose
  • Le flagelle d’une bactérie comporte à sa base un grand nombre de mitochondries qui servent à produire de l’énergie ? FAUX pas de mitochondries car la bactérie n’est ni une cellule eucaryote, ni un virus
  • Une espèce bactérienne partage le même génome
  • Définition de l’espèce bactérienne : l’espèce est constituée d’un groupe de souches génomiquement cohérent (entre un staph et E.Coli il y a des différences au niveau du génome, + il y a des similitudes entre staph.) et montrant un haut degré de similitudes vis-à-vis de plusieurs caractères indépendants (caractères phénotypiques communs) testés au moyen de méthodes standardisées. 
    1.       Même génome
    2.       Même caractère phénotypique (milieu de vie, nécessiter pour survivre)
  • Les classifications sont basées sur l’analyse de relations évolutives possibles (phylogénie) et sur une similitude globale (phénotype).
    Actuellement, c’est la taxonomie mixte qui est consensuelle : informations phénotypiques + génotypiques
  • On parle de 95% d’homologie entre 2 bactéries d’une même espèce.
  • Etapes coloration de Gram : Fixation (chaleur ou alcool) 
    Coloration au violet de gentiane 
    Mordançage au lugol 
    Décoloration à l’alcool (étape clé)
    Contre-coloration à la fuchsine
  • Quel est l’étape clé de la coloration de Gram, c’est de démontrer qu’une cellule peut se décolorer à l’alcool, c’est l’étape de l’alcool
  • Il s’agit d’une coloration basique, c’est le cytoplasme qui sera coloré. La résultante étant une couleur violette pour les bactéries à Gram positif puisque la couche de peptidoglycane empêche la décoloration ; et une couleur rose pour celles à Gram négatif car elles ont été décolorées puis contre colorées à la fuchsine. 
  • Une BAAR ne se décolore ni à l’acide ni à l’alcool. S’il n’y a pas de décoloration c’est une BAAR.
  • Il existe d’autres colorations : les mycobactéries ne prennent pas la coloration car résiste à l’alcool et à l’acide, elles ne prennent pas le violet de gentiane. Par exemple, Mycobacterium tuberculosis est identifiée grâce à la coloration de Ziehl-Neelsen (Bactérie Alcolo-Acido-Résistante ou BAAR). Il y aura un aspect rose sur fond bleu, ce qui n’a rien à voir avec la coloration de Gram, donc on ne peut pas distinguer le gram + ou – dans ce cas.
  • Il existe différentes formes de bactéries, chaque forme ayant une appellation particulière :
    Cocci et Bacilles les + importantes.
  • Pour caractériser le résultat d’une coloration de Gram : donner forme et couleur, sinon on ne peut rien faire. = c’est le minimum
  • Les bactéries sphériques sont appelées coques
  • Les bactéries en forme de bâtonnets appelées bacilles
  • Les bactéries incurvées appelées vibrions
  • Les bactéries en forme de fuseau appelées fusiformes
  • La paroi : Chaînes polysaccharidiques constituées alternativement de N-acétylglucosamine (NAG) et d’acide N-acétylmuramique (NAM) liées par 20 à 100 liaisons ß (1-4)
  • −         Ponts interpeptidiques qui relient les peptides courts entre eux.
  • −         Biosynthèse du peptidoglycane et action des antibiotiques : le peptidoglycane est produit hors de la membrane plasmique ; un transporteur est présent dans cette membrane. Par transpeptidation, les peptides sont reliés entre eux et il y a perte d’un acide aminé : le pentapeptide devient tétrapeptide grâce au départ d’un D-Alanine. Une transglycosidase relie les sucres entre eux.  Plus il y a de ponts, plus c’est rigide.
  • Les transpeptidases qui fixe et les carboxypeptidases qui élimine à ils ont une affinité pour le D-alanine
  • Le constituant majeur de la paroi des bactéries est le peptidoglycane (ou muréine).
  • Pour la paroi :
    Les enzymes agissants sont 
    o   Les transpeptidases : fixent les ponts inter peptidiques en libérant D-Ala
    o   Les transglycosidases fusionnent le 2 saccharides donc relie les résidus sucrés entre eux.
  • Transpeptidase et carboxypeptidases sont des PLP. (à retenir)
  • Rouge : ponts interpeptidiques
    Les 2 résidus alanine sont associés au tétrapeptides.
    Lorsqu’on fixe le pont, on perd l’alanine. => D-Ala - Gly
  • La bactérie crée le peptidoglycane mais doit le réguler sinon elle est trop rigide et ne peut pas se multiplier.
    −         Enzymes nécessaires : 
    o   Transglycosidases + Protéines liant les pénicillines/PLPs (=transpeptidases et carboxypeptidases). Les pénicillines sont des analogues structuraux des D-Ala-D-Ala.
    o   Autolysines (glycosidases : coupe résidu sucrés, amidases et endopeptidases : coupe pont interpeptidiques) qui s’occupent du remaniement, un certain équilibre que peut modifier la bactérie. à réguler la formation de la paroi.
  • La plasticité de la bactérie dépend de l’équilibre entre les PLPs et les autolysines. Si les PLPs sont inhibées, avec la présence d’autolysines, la bactérie va se lyser d’elle-même, il y aura donc perte du peptidoglycane.
    POUR SOIGNER : favoriser le production d’autolysine pour détruire + facilement les bactéries car moins de paroi. 
    🡪 Lorsque la bactérie veut être très rigide, elle va synthétiser beaucoup de PLPs et si elle veut être plus fine, on va avoir des autolysines.
  • −         Une bactérie Gram + aura une paroi épaisse (20 à 80 nm), structure simple, uniforme et homogène. Ses constituants étant du peptidoglycane avec quelques constituants mineurs. Le peptidoglycane est très épais c’est pourquoi elle n’est pas décolorée à l’alcool.
  • −         Chez les bactéries Gram - : la paroi est fine (20-30 nm), et possède plusieurs couches successives :
    −         Les Gram – ont 2 membranes ! La beta lactamine par exemple (qui agit en extérieur), pour une gram – elle doit traverser une membrane alors que pour une gram + non.
    o   Du peptidoglycane (1 à 3 nm) donc bactérie se décolore à l’alcool.
    o   Suivi d’une membrane externe composée de protéines et de lipopolysaccharides. Cette couche limite la diffusion des constituants.Un LPS (lipopolysaccharides) : lipide A associé à un noyau saccharidique et un antigène O (exprimé en surface).
  • −         Les LPS sont des endotoxines liées à la bactérie, le LPS est toxique pour les cellules sur lesquelles la bactérie adhère.
    −         Le lipide A est constant chez les Gram -, avec une faible fluidité dans la membrane.
    −         L’antigène O varie en fonction des souches (E.coli O157) et des espèces ; il confère un caractère hydrophile à la membrane et sert à sérotyper la bactérie.
  • Structure de la bactérie
    A) positif
    B) téchoÏque
    C) lipotechoïque
  • Structure de la bactérie
    A) endotoxine
    B) négatif
  • BAAR : ce sont des bactéries à paroi très particulière.
    Leur structure de paroi est différentes : la membrane cytoplasmique, elle ont des acides mycoliques fixé sur les peptidoglycanes + une couche externe et pas une membrane car pas une bicouche de lipides.
    Paroi responsable de la pathologie.
  • Les acides mycoliques fixées sur le peptidoglycane donne ses caractéristiques à la bactérie. Une couche externe de phospholipides mais n’est pas une membrane, ici on a une monocouche de phospholipides présente. C’est un couche alcolo-acido-résistante.
    Les BAAR rappellent les bactéries à Gram -, elles se ressemblent.