Affection métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique
Diabète sucré
Lié à une déficience de l'action de l'insuline (insulino-résistance)
Lié à une déficience de l'insulinosécrétion => résistance périphérique à son action
Lié à une déficience des deux => insulinosécrétion déficitaire
Insuline
Stimule l'entrée et l'utilisation du glucose dans les cellules (à des fins de production d'énergie, différents métabolismes)
Hyperglycémie
Due à la diminution de l'utilisation cellulaire du glucose => il faut donc apporter plus de glucose dans les cellules et celui-ci entre moins bien dans les cellules
Diabète
Vient du grec « dia » = « à travers » et de « beinen » = « courir/passer » : Diabète signifie « passer à travers » = urine qui passe à travers les reins
Autrefois, et jusqu'au moyen âge, on goutait les urines pour aider au diagnostic d'où le terme de « diabète sucré » : les urines des patients atteints de diabète sucré avaient des urines sucrées, contrairement au diabète insipide qui n'avait pas de gout sucré
Diabète sucré
Pathologie de l'insuline
Diabète insipide
Pathologie liée à des troubles de la sécrétion d'ADH (=hormone antidiurétique)
La polyurie est le signe clinique commun à ces 2 types de diabète
Diagnostic du diabète
Par le dosage de la glycémie à jeun (supérieure à 7 mmol/L (1,26g/L) vérifiée à deux reprises)
Par les symptômes du diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) et une glycémie ≥ 11,1 mmol/L (2 g/L) pas forcément à jeun, à tout moment de la journée
Par une glycémie ≥ 11,1 mmol/L, 2 heures après charge orale de 75g de glucose (HGPO = hyperglycémie par voie orale)
Sur le plan clinique, on trouve le syndrome cardinal du diabète : Polyurie, Polydipsie, Polyphagie, Hyperglycémie
Physiopathologie des signes cardinaux du diabète
1. Hyperglycémie
2. Glycosurie apparait lorsque la glycémie dépasse 10mmol/L
3. Elimination de glucose entraine une perte liquidienne = polyurie
4. Perte liquidienne doit être compensée = polydipsie
5. Hyperglycémie due à une utilisation cellulaire du glucose défectueuse et insuffisante = amaigrissement et polyphagie
2021 : 540 millions de diabétiques diagnostiqués (on estime à peu près 45% autant de non diagnostiqués) et principalement le diabète de type 2
Prévision 2045 (estimation) : 783 millions de patients (+46%)
Diabète de type 1
5 à 10% des diabètes
Lié à une destruction des cellules β des ilots de Langerhans (cellules productrices d'insuline)
Déficience absolue en insuline
Diabète auto-immun
Signes cliniques explosifs ou très visibles
Risque majeur de complications aiguës graves et d'acidocétose
Souvent associé à d'autres maladies auto-immunes
Diabète de type 2
90 à 95% des diabètes
Caractérisé par de l'insulinorésistance, au niveau périphérique
Pas de destruction des cellules, ni de caractère auto-immun
Souvent associé à l'obésité globale ou une augmentation des graisses abdominales
Maladie qui évolue lentement, qui reste longtemps non diagnostiquée et qui est souvent révélée qu'aux stades des complications
Prédisposition génétique
Diabète gestationnel
Tout diabète ou toute intolérance au glucose survenu ou diagnostiqué pour la 1ère fois pendant la grossesse
Autres types de diabètes (Secondaires) : Anomalies génétiques des cellules β, Déficit monogénique, Mutations ponctuelles de l'ADN mitochondrial, Déficits génétiques d'action de l'insuline, Maladies du pancréas exocrine, Maladies endocriniennes, Diabète induit par des médicaments ou des agents chimiques, Infections, Formes rares de diabète liées à l'immunité, Autres maladies génétiques parfois associées au diabète