Liaison entre une enzyme et son substrat, souvent des liaisons très fugaces donnant naissance à des complexes trop peu stables pour que l'on puisse les isoler
Méthode permettant s’assurer que la protéine appartient à un complexe et de déterminer la taille de ce complexe
Chromatographie d’exclusion (voir précédemment) appliquée à l’étude des interactions protéine/protéine: Détermination de la masse apparente d’une protéine. (à comparer avec sa masse molaire calculée à partir de la séquence). État monomérique ou mutimérique de la protéine en solution. Incubation de la protéine cible avec un extrait protéique. Si une protéine de l’extrait interagit de manière stable avec la protéine cible, le complexe sera plus gros et passera plus vite dans la colonne que la protéine isolée. Complexe >> estimation de la taille de ce complexe. La protéine cible peut être marquée (par exemple à l’aide d’un fluorophore) pour faciliter sa détection. Technique essentiellement utilisée pour dire si la protéine est présente sous la forme d’un monomère ou d’un complexe. On peut également dissocier le complexe et analyser ses différents constituants.
Méthodes permettant d’isoler un complexe protéique
Chromatographie d’affinité (voir précédemment). Co - immunoprécipitation. Utilisation d’une résine sur laquelle est greffée de la protéine A, qui a une affinité pour le fragment Fc des Ac. Incubation de l’extrait avec un Ac spécifique de la protéine cible. Ajout de la protéine A-sépharose> liaison du complexe Ac-prot cible-partenaire. Élution du complexe (chauffage > gel de polyacrylamide, force ionique, peptide compétiteur…).
Séparation de ces protéines. Gel 1D, 2D (dénaturant, de type SDS-PAGE). Identification des protéines. Western blot. Microséquençage (EDMAN). Digestion trypsique / Spectroscopie de Masse
FRET (Förster / Fluorescence Resonance Energy Transfer)
Processus non radiatif par lequel de l’énergie d’un fluorophore donneur à l’état excité est transmis à un fluorophore accepteur à proximité immédiate (distance < 10 nm)
La détection de la nouvelle fluorescence indique que le donneur et le receveur ont été très proches l'un de l'autre (efficacité du FRET proportionnelle à l'inverse de la puissance 6 de la distance entre les deux molécules)
Détermination de quelle(s) partie(s) de la protéine X interagit avec la protéine Y. Découpage de la protéine en différents morceaux capables de se structurer dans l’espace indépendamment les uns des autres
Selon l’angle d’incidence d’un faisceau de lumière polarisée monochromatique illuminant une interface transparente (du verre par ex.): une partie de la lumière incidente est réfléchie et l’autre est réfractée (cas général)
Une partie de la lumière incidente est réfléchie et l’autre est réfractée (cas général) lors de l'incidence d'un faisceau de lumière polarisée monochromatique sur une interface transparente
Toute la lumière incidente est réfléchie, et seule une composante électromagnétique de la lumière, l’onde évanescente, se propage perpendiculairement à l'interface sur une distance équivalente à sa longueur d'onde si une couche fine de métal, riche en électrons libres, est rajoutée sous le verre
Le phénomène d'entrée en résonance des électrons du métal lorsqu'une onde évanescente traverse une couche fine de métal est appelé résonance plasmonique de surface
Les signaux obtenus, mesurés en unités arbitraires (unités de résonance ou RU) sont proportionnels à la masse d’analyte (B) adsorbée à la surface (pour les protéines, 1 RU approximativement égal à 1 pg.mm-2)