Dépolarisation minime de la membrane qui se propage sans décrément
Propagation du potentiel d'action
1. Création de courants locaux
2. Dépolarisation de la membrane de voisinage
3. Ouverture des canaux Na+
4. Recréation d'un PA
5. Propagation unidirectionnelle
Conduction continue
Lente (< 4 m/s)
Par courants locaux
Pour les fibres musculaires et les fibres nerveuses non myélinisées
Conduction saltatoire
Rapide (10 à 60 m/s)
Pour les fibres myélinisées
Propagation de nœud de Ranvier en nœud de Ranvier
Raisons de la conduction saltatoire
Température
Froid ralentit la conduction nerveuse
Chaud accélère la conduction nerveuse
Classification des fibres nerveuses
Classification de Erlanger et Gasser (Aα, Aβ, Aγ, Aδ, B, C)
Classification de Lloyd (I, II III, IV)
Caractéristiques des fibres nerveuses
Fibres les plus grosses (10-12 mm) : I = Aα (motricité, proprioception)
Fibres de moyen calibre : II = Aβ, Aγ (sensibilité fine, motricité), III = Aδ (sensibilité thermique, douleur)
Fibres les plus fines (< 2µm) : IV = C (non myélinisées, douleur)
Calibre des fibres
Vitesse de conduction (VC) ↗ quand le calibre ↗
Vitesse de conduction
Fibres myélinisées: VC (m/s) = 6 x diamètre (μm)
Fibres non myélinisées (Diamètre < 2 µm) : VC < 4 m/s, voire < 1 m/s
Calibre des fibres
Excitabilité ↗ quand le calibre ↗
Fibres les plus fines (< 2µm)
IV = C (non myélinisées) → douleur
Relation calibre – Vitesse de conduction (VC)
VC ↗ quand le calibre ↗
Fibres myélinisées: VC (m/s) = 6 x diamètre (μm)
Pour les plus grosses fibres myélinisées chez l'homme (10-12 µm) : VC = 60 m/s ( = 200 Km/h)
La valeur de VC max est propre à l'espèce : 120 m/s chez le chat
Fibres non myélinisées (Diamètre < 2 µm) : VC < 4 m/s, voire < 1 m/s
Relation calibre – excitabilité
Plus gros diamètre = plus excitable = moins de courant nécessaire (inversement pour les fibres très fines)
Les gros nerf vont être plus excitable. Leurs stimulation ne nécessiteront pas de grosse décharge contrairement au petite fibre (de la douleur) qui ont besoin d'une simulation plus forte pour les exciter
Quand on fait un électromyogramme (EMG), les courants utilisés pour étudier la conduction motrice sont petites pour donner uniquement une réponse motrice et non une réponse douloureuse (qui nécessite des courants plus important)
Loi du tout ou rien
Soit on a une stimulationsuffisante qui entraîne la création du PA et donc une réponse est transmise, soit on a une stimulation insuffisante de la fibre, ce qui entraîne une réponse locale et donc le message n'est pas transmis
L'augmentation de l'intensité provoque une augmentation de l'amplitude de la réponse nerveuse
Si on stimule un nerf à faible intensité il n'y a pas de réponse (stimulation sous liminaire). Quand on augmente la stimulation, il y a une petite réponse. L'élévation de plus en plus importante de la stimulation entraine une réponse plus forte (l'amplitude augmente) jusqu'à un maximum où le signal ne peut plus augmenter (stimulation maximale)
Ce n'est pas un échappement à la loi du tout ou rien. Cela montre plutôt que la simulation à faible intensité ne permet pas de recruter toutes les fibres du nerf. Quand on stimule à faible intensité, on va d'abord stimuler les fibres les plus grosses et plus on va augmenter l'intensité plus il y aura un recrutement de fibres plus fines et moins excitables (ou plus profondes)
Codage "spatial" de l'intensité
Augmentation de l'intensité entraîne une augmentation de la fréquence + une augmentation du nombre fibres activées
Deux intensités seuils
Liminaire : intensité juste suffisante pour provoquer une réponse
Maximale : intensité juste suffisante pour provoquer une réponse d'amplitude maximale (toutes les fibres recrutées)
Phénomène de dispersion temporelle
1. Les PA conduits par les fibres lentes (peu excitables) prennent du retard sur ceux conduits par les fibres les plus rapides (plus excitables)
2. Désynchronisation de la réponse : perd en amplitude ce qu'elle gagne en durée (surface constante)
Calcul de vitesses de conduction
Fibres les plus rapides : VC1 = d/t1
Fibres les plus lentes : VC2 = d/t2
Le codage des informations comprend une désynchronisation des messages (potentiel d'action en ordre dispersé)
Reflet d'une stimulation "plus forte"
Technique d'étude de la conduction motrice
1. Si la jonction neuro-musculaire fonctionne, une stimulation permettra de créer des potentiels d'actions sur les fibres musculaires et permettre l'enregistrement d'une réponse motrice (composée de la somme des potentiels d'actions musculaires provoqués par la stimulation nerveuse)
2. Une stimulation sous-maximale pourra engendrer une baisse d'amplitude
3. Cet examen est opérateur-dépendant
Paramètres mesurés sur la réponse distale
Latence distale
Amplitude
Un ralentissement de la conduction n'aboutit pas forcément à une faiblesse musculaire mais peut avoir d'autres conséquences telles que des instabilités, des troubles de l'équilibre ou des problèmes sensitifs
Bloc de conduction
Peut être causé par un dysfonctionnement des canaux sodium ou une démyélinisation
Étude étagée nerf ulnaire (cubital)
1. On fait des mesures à différents niveaux pour détecter la localisation du bloc de conduction
2. Si l'examen est normal, il n'y a pas de variations d'amplitude entre les mesures
3. En revanche, les latences distales augmentent en fonction de la distance avec le point de recueil