Les gros nerf vont être plus excitable. Leurs stimulation ne nécessiteront pas de grosse décharge contrairement au petite fibre (de la douleur) qui ont besoin d'une simulation plus forte pour les exciter
Quand on fait un électromyogramme (EMG), les courants utilisés pour étudier la conduction motrice sont petites pour donner uniquement une réponse motrice et non une réponse douloureuse (qui nécessite des courants plus important)
Soit on a une stimulationsuffisante qui entraîne la création du PA et donc une réponse est transmise, soit on a une stimulation insuffisante de la fibre, ce qui entraîne une réponse locale et donc le message n'est pas transmis
L'augmentation de l'intensité provoque une augmentation de l'amplitude de la réponse nerveuse
Si on stimule un nerf à faible intensité il n'y a pas de réponse (stimulation sous liminaire). Quand on augmente la stimulation, il y a une petite réponse. L'élévation de plus en plus importante de la stimulation entraine une réponse plus forte (l'amplitude augmente) jusqu'à un maximum où le signal ne peut plus augmenter (stimulation maximale)
Ce n'est pas un échappement à la loi du tout ou rien. Cela montre plutôt que la simulation à faible intensité ne permet pas de recruter toutes les fibres du nerf. Quand on stimule à faible intensité, on va d'abord stimuler les fibres les plus grosses et plus on va augmenter l'intensité plus il y aura un recrutement de fibres plus fines et moins excitables (ou plus profondes)
1. Si la jonction neuro-musculaire fonctionne, une stimulation permettra de créer des potentiels d'actions sur les fibres musculaires et permettre l'enregistrement d'une réponse motrice (composée de la somme des potentiels d'actions musculaires provoqués par la stimulation nerveuse)
2. Une stimulation sous-maximale pourra engendrer une baisse d'amplitude
Un ralentissement de la conduction n'aboutit pas forcément à une faiblesse musculaire mais peut avoir d'autres conséquences telles que des instabilités, des troubles de l'équilibre ou des problèmes sensitifs