L'IRA survient surtout chez les patients âgés de plus de 65 ans, présentant des comorbidités cardiovasculaires, diabétiques, hépatopathiques ou avec maladie rénale préexistante
1. Hypoperfusion rénale stimule la synthèse et sécrétion de rénine par l'AJG, formation d'Angiot II et sécrétion d'aldostérone
2. Stimulation du système sympathique périphérique et sécrétion d'ADH
3. Dans les glomérules: vasoconstriction post-glomérulaire qui maintient un temps la Puf malgré la chute du DPR
4. Dans les tubules: réabsorption proximale accrue de Na+ sous l'effet de la stimulation alpha adrénergique et de l'Angiot II, réabsorption distale accrue de Na+ sous l'effet de l'aldostérone, réabsorption d'eau liée à la réabsorption proximale de Na+ et sous l'effet de l'ADH
La réabsorption de Na+ et d'eau au niveau du TCP s'accompagne d'une réabsorption passive d'urée expliquant l'augmentation plus importante de l'urée que de la créatinine
L'IRA fonctionnelle peut être sévère quand la vasoconstriction de l'artère efférente est empêchée par les bloqueurs du système rénine angiotensine (IEC,ARA2), ou quand la vasodilatation de l'artère afférente (dépendante des prostaglandines) est rendue impossible par la prise des AINS
1. Baisse du flux sanguin rénal au cours des états de choc entraînant une ischémie rénale, surtout dans la zone externe de la médullaire
2. Défaut de réabsorption par un tubule proximal ischémique, entraînant un afflux de Na+ dans la macula densa qui active le "feed-back" tubulo-glomérulaire majorant la vasoconstriction pré-glomérulaire
3. Accumulation dans la lumière des tubes des débris cellulaires nécrosés, augmentant la pression intra-tubulaire et diminuant la filtration glomérulaire